Enquête par grappes à indicateurs multiples MICS, RCA 2010 Rapport final.

Publication date: 2010

2010 Suivi de la situation des enfants, des femmes et des hommes Enquête par grappes à indicateurs multiples – MICS couplée avec la sérologie VIH, RCA, 2010 RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Fonds des Nations Unies pour l’enfance Comité National de Lutte contre le VIH SIDA Organisation Mondiale de la Santé Programme Alimentaire Mondial Fonds des Nations Unies pour la Population ICF International Banque Mondiale L’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) de la République Centrafricaine (RCA) a été menée en 2010 par l’Institut Centrafricain des Statistiques et des Études Économiques et Sociales (ICASEES) avec l’appuifinancier et technique du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), du Programme Alimentaire Mondial (PAM), de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de la Banque Mondiale et de ICF International. MICS est un programme international d’enquête auprès des ménages élaboré par l’UNICEF. La MICS de la RCA a été mené dans le cadre de la quatrième édition mondiale des enquêtes MICS (MICS 4). MICS fournit des informations actualisées sur la situation des enfants et des femmes et mesure les indicateurs clés qui permettent aux pays de suivre les progrès dans la voie de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et des autres engagements convenus au plan international. Les informations additionnelles relatives au projet mondial MICS peuvent s’obtenir en consultant le site www.childinfo.org. Pour toute autre information sur ce rapport, veuillez contacter : En République Centrafricaine : L’Institut Centrafricain des Statistiques, et des Etudes Economiques et Sociales Avenue Gamal Abdel Nasser, B.P. 696 Bangui, RCA (Téléphone 236-21 61 25 54/21 61 96 89 ; E-mail : icasees-rca@yahoo.fr). Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en Centrafrique, 1 Rue Joseph Dégraine Brazza, BP 907, Bangui, RCA, (Téléphone : +236 21 61 28 50/21 61 27 24, Fax : +236 21 61 30 73, www.unicef.org Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Avenue Gamal Abdel Nasser, BP. 872, Bangui, RCA (Téléphone : 236-21 61 08 67/21 61 41 25/21 61 19 77 ; Fax : 236-21 71 61 17 32 ; E-mail : caf@unfpa.org). Aux États-Unis (pour la partie sérologie) : MEASURE DHS, ICF International, 11785 Beltsville Drive, Suite 300, Calverton, MD 20705, USA. (Téléphone : 301.572.0200 ; Fax : 301.572.0999 ; E-mail : reports@macrointernational.com; Internet : www.measuredhs.com). Citation suggérée: ICASEES. 2010. Enquête par grappes à indicateurs multiples MICS, RCA 2010 Rapport final. Bangui, RCA ICASEES. Suivi de la situation des enfants, des femmes et des hommes Enquête par grappes à indicateurs multiples – MICS couplée avec la sérologie VIH, RCA, 2010 RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Institut Centrafricain des Statistiques et des Études Économiques et Sociales (ICASEES) Avec l’appui technique et financier de : UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population) OMS (Organisation Mondiale de la Santé) PAM (Programme Alimentaire Mondial) BM(Banque Mondiale) ICF (ICF International) Juin 2012 5 M I C S | T A B L E A U R É C A P I T U L A T I F D E S R É S U L T A T S TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉSULTATS Indicateurs des Enquêtes par grappes à indicateurs multiples (MICS) et des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) Sujet Numéro Indicateur MICS4 Numéro Indicateur OMD Indicateur Valeur MORTALITE DES ENFANTS Mortalité des enfants 1.1 4.1 Taux de mortalité enfants moins de cinq ans 179 pour mille 1.2 4.2 Taux mortalité infantile 116 pour mille NUTRITION Etat nutritionnel 2.1a 1.8 Prévalence insuffisance pondérale Modérée (- 2 SD) 23,5 pour cent 2.1b Grave (- 3 SD) 7,9 pour cent 2.2a Prévalence retard croissance Modéré (- 2 SD) 40,7 pour cent 2.2b Grave (- 3 SD) 18,3 pour cent 2.3a Prévalence émaciation Modérée (- 2 SD) 7,4 pour cent 2.3b Grave (- 3 SD) 1,9 pour cent Allaitement et alimentation infantile 2.4 Enfants dejà allaités 94,8 pour cent 2.5 Mis au sein moins d’une heure après la naissance 43,5 pour cent 2.6 Allaitement exclusif moins de 6 mois 34,3 pour cent 2.7 Poursuite allaitement à 1 an 89,5 pour cent 2.8 Poursuite allaitement à 2 ans 32,1 pour cent 2.9 Allaitement prédominant moins de 6 mois 57,1 pour cent 2.10 Durée moyenne de l’allaitement 19,7 mois 2.11 Allaitement au biberon 4,6 pour cent 2.12 Introduction d’aliments solides, semi-solides ou mous 59,1 pour cent 2.13 Fréquence repas minimum 20,4 pour cent 2.14 Allaitement approprié à l’âge 50,8 pour cent 2.15 Fréquence alimentation lactée pour enfants non allaités au sein 11,8 pour cent 76 M I C S | T A B L E A U R É C A P I T U L A T I F D E S R É S U L T A T S M I C S | T A B L E A U R É C A P I T U L A T I F D E S R É S U L T A T S TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉSULTATS (suite) Iodation du sel 2.16 Consommation de sel iodé 64,5 pour cent Vitamine A 2.17 Supplémentation en vitamine A (enfants moins de 5 ans) 78,0 pour cent Insuffisance pondérale à la naissance 2.18 Nourrissons de poids insuffisant à la naissance 13,7 pour cent 2.19 Nourrissons pesés à la naissance 60,8 pour cent SANTE DE L’ENFANT Vaccinations 3.1 Couverture vaccinale contre la tuberculose 72,4 pour cent 3.2 Couverture vaccinale contre la poliomyélite 43,6 pour cent 3.3 Couverture vaccinale contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos (DTCoq) 30,9 pour cent 3.4 4.3 Couverture vaccinale contre la rougeole 49,8 pour cent 3.5 Couverture vaccinale contre l’hépatite B 24,0 pour cent 3.6 Couverture vaccinale contre la fièvre jaune 46,0 pour cent Vaccin antitétanique 3.7 Protection néonatale contre le tétanos 65,3 pour cent Traitement de la maladie 3.8 Thérapie par réhydratation orale avec alimentation continue 37,5 pour cent 3.9 Recours aux soins pour pneumonie suspectée 29,8 pour cent 3.10 Antibiothérapie de pneumonie suspectée 31,3 pour cent Utilisation des combustibles solides 3.11 Combustibles solides 99,4 pour cent Paludisme 3.12 Disponibilité de moustiquaires imprégnées (MI) dans le ménage 47,2 pour cent 3.14 Enfants de moins de 5 ans dormant sous n’importe quelle moustiquaire 60,1 pour cent 3.15 6.7 Enfants de moins de 5 ans dormant sous moustiquaires imprégnées (MI) 36,4 pour cent 3.16 Usage de diagnostics du paludisme 16,8 pour cent 3.17 Traitement antipaludique enfants moins de 5 ans le même jour ou le jour suivant 20,5 pour cent 3.18 6.8 Traitement antipaludique enfants de moins de 5 ans 34,1 pour cent 3.19 Femmes enceintes dormant sous moustiquaires imprégnées (MI) 40,4 pour cent 3.20 Traitement préventif intermittent du paludisme 34,6 pour cent TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉSULTATS (suite) EAU ET ASSAINISSEMENT Eau et assainissement 4.1 7.8 Utilisation de source améliorée 64,1 pour cent 4.1 Utilisation de source d’eau de boisson potable 54,1 pour cent 4.2 Traitement de l’eau 3,0 pour cent 4.3 7.9 Utilisation d’installations sanitaires améliorées 22,3 pour cent 4.4 Élimination sans danger des matières fécales de l’enfant 50,2 pour cent 4.5 Disponibilité de l’eau et du savon à l’endroit pour le lavage des mains 73,6 pour cent 4.6 Disponibilité de savon dans la maison 77,4 pour cent SANTE DE LA REPRODUCTION Contraception et Besoins non satisfaits 5.1 5.4 Taux de fécondité des adolescentes 229 pour mille 5.2 Grossesses précoces 45,3 pour cent 5.3 5.3 Taux de prévalence contraceptive 15,2 pour cent 5.4 5.6 Besoins non satisfaits 27,0 pour cent Santé maternelle et du nouveau-né 5.5a 5.5 Couverture des soins prénatals Au moins une fois par le personnel qualifié 68,2 pour cent 5.5b Au moins quatre fois par n’importe quel prestataire 38,1 pour cent 5.6 Contenu des soins prénatals 52,4 pour cent 5.7 5.2 Personnel qualifié à l’accouchement 53,8 pour cent 5.8 Accouchements institutionnels 52,5 pour cent 5.9 Césarienne 4,5 pour cent DÉVELOPPEMENT DU JEUNE ENFANT Développement du jeune enfant 6.1 Soutien à l’apprentissage 73,7 pour cent 6.2 Appui du père à l’apprentissage 42,3 pour cent 6.3 Matériels d’apprentissage: livres pour enfants 0,7 pour cent 6.4 Matériels d’apprentissage: jouets 48,5 pour cent 6.5 Soins inadéquats 60,7 pour cent 6.6 Indice de développement du jeune enfant 47,2 pour cent 6.7 Participation à l’éducation de la petite enfance 5,0 pour cent 98 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉSULTATS (suite) EDUCATION Alphabétisation et éducation 7.1 2.3 Taux d’alphabétisation des jeunes femmes de 15-24 ans 27,4 pour cent Taux d’alphabétisation des jeunes hommes de 15-24 ans 51,1 pour cent 7.2 Préparation à l’école 8,9 pour cent 7.3 Taux d’admission à l’éducation primaire 49,4 pour cent 7.4 2.1 Taux net de fréquentation au primaire (ajusté) 73,3 pour cent 7.5 Taux net de fréquentation au secondaire (ajusté) 18,4 pour cent 7.6 2.2 Enfants atteignant la dernière classe du primaire 81,4 pour cent 7.7 Taux d’achèvement du primaire 61,5 pour cent 7.8 Taux de transition à l’école secondaire 48,1 pour cent 7.9 Indice de parité entre les sexes (école primaire) 0,87 ratio 7.10 Indice de parité entre les sexes (école secondaire) 0,67 ratio PROTECTION DE L’ENFANCE Enregistrement des naissances 8.1 Enregistrement des naissances 61,0 pour cent Travail des enfants 8.2 Travail des enfants 65,7 pour cent 8.3 Fréquentation scolaire chez les enfants qui travaillent 66,6 pour cent 8.4 Travail des enfants parmi les étudiants 59,3 pour cent Discipline des enfants 8.5 Discipline violente 92,0 pour cent Mariage précoce et polygynie 8.6 Mariage avant l’âge de 15 ans 23,8 pour cent 8.7 Mariage avant l’âge de 18 ans 59,7 pour cent 8.8 Jeunes femmes âgées de 15-19 ans actuellement mariées ou en union 54,8 pour cent Jeunes hommes âgés de 15-19 ans actuellement mariés ou en union 11,0 pour cent 8.9 Polygamie : femmes de 15-49 ans en union polygamique 28,6 pour cent 8.10a Différence d’au moins 10 ans d’âge entre conjoints Femmes âgées de 15-19 ans 22,0 pour cent 8.10b Femmes âgées de 20-24 ans 21,8 pour cent Mutilation génitale féminine/ excision 8.11 Approbation de la mutilation génitale féminine/excision (MGF/E) chez les femmes 11,3 pour cent 8.12 Prévalence de la mutilation génitale féminine/ excision (MGF/E) chez les femmes 24,2 pour cent 8.13 Prévalence de la mutilation génitale féminine/ excision (MGF/E) chez les filles 0,8 pour cent TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉSULTATS (suite) Violence domestique 8.14 Attitudes des femmes envers la violence domestique 79,6 pour cent Attitudes des hommes envers la violence domestique 84,2 pour cent VIH/SIDA, COMPORTEMENT SEXUEL ET ENFANTS ORPHELINS ET VULNÉRABLES VIH/SIDA connaissance et attitudes 9.1 Connaissance approfondie sur la prévention du VIH chez les femmes de 15-49 ans 17,2 pour cent 9.2 6.3 Connaissance approfondie sur la prévention du VIH chez les jeunes femmes de 15-24 ans 17,4 pour cent Connaissance approfondie sur la prévention du VIH chez les jeunes hommes de 15-24 ans 25,0 pour cent 9.3 Connaissance de la transmission mère-enfant du VIH chez les femmes de 15-49 ans 50,5 pour cent Connaissance de la transmission mère-enfant du VIH chez les hommes de 15-59 ans 53,4 pour cent 9.4 Attitude bienveillante envers les gens vivant avec le VIH chez les femmes de 15-49 ans 25,3 pour cent Attitude bienveillante envers les gens vivant avec le VIH chez les hommes de 15-59 ans 28,0 pour cent 9.5 Femmes de 15-49 ans qui savent où faire le test VIH 63,8 pour cent Hommes de 15- 59 ans qui savent où faire le test VIH 70,9 pour cent 9.6 Femmes ayant subi le test VIH et connaissant les résultats 15,8 pour cent Hommes ayant subi le test VIH et connaissant les résultats 14,2 pour cent 9.7 Jeunes femmes sexuellement actives ayant subi le test du VIH et connaissant les résultats 22,5 pour cent Jeunes hommes sexuellement actives ayant subi le test du VIH et connaissant les résultats 16,3 pour cent 9.8 Conseils sur le VIH lors des soins prénatals 49,2 pour cent 9.9 Dépistage du VIH lors des soins prénatals 32,0 pour cent 6.1 Prévalence du VIH chez la population de 15-24 ans 2,8 pour cent Prévalence du VIH chez les jeunes femmes 4,2 pour cent Prévalence du VIH chez les jeunes hommes 0,7 pour cent Prévalence du VIH chez la population de 15-49 ans 4,9 pour cent M I C S | T A B L E A U R É C A P I T U L A T I F D E S R É S U L T A T S M I C S | T A B L E A U R É C A P I T U L A T I F D E S R É S U L T A T S 1110 TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉSULTATS (suite) Comportement sexuel 9.10 Jeunes femmes n’ayant jamais eu de rapports sexuels 66,0 pour cent Jeunes hommes n’ayant jamais eu de rapports sexuels 57,4 pour cent 9.11 Rapports sexuels à l’âge de 15 ans chez les jeunes femmes 28,7 pour cent Rapports sexuels à l’âge de 15 ans chez les jeunes hommes 11,2 pour cent 9.12 Femmes de 15-24 ans qui ont eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois avec un homme plus âgé de 10 ans ou plus 21,1 pour cent Hommes de 15-24 ans qui ont eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois avec une femme plus âgée de 10 ans ou plus 0,1 pour cent 9.13 Rapports sexuels des femmes avec des partenaires multiples 6,7 pour cent Rapports sexuels des hommes avec des partenaires multiples 25,2 pour cent 9.14 Utilisation par les femmes de préservatif lors des rapports sexuels avec des partenaires multiples 33,4 pour cent Utilisation par les hommes de préservatif lors des rapports sexuels avec des partenaires multiples 31,6 pour cent 9.15 Rapports sexuels des femmes avec des partenaires non réguliers 23,1 pour cent Rapports sexuels des hommes avec des partenaires non réguliers 42,2 pour cent 9.16 6.2 Utilisation de préservatif par les jeunes femmes ayant des rapports sexuels avec des partenaires non réguliers 54,5 pour cent Utilisation de préservatif par les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des partenaires non réguliers 65,2 pour cent Enfants orphelins 9.17 Conditions de vie des enfants (ne vit pas avec un parent biologique) 14,7 pour cent 9.18 Prévalence des enfants ayant au moins un parent décédé 12,6 pour cent 9.19 6.4 Fréquentation scolaire des orphelins 69,9 pour cent 9.20 6.4 Fréquentation scolaire des non orphelins 79,3 pour cent M I C S | T A B L E D E S M A T I È R E S TABLE DES MATIÈRES LISTE DES TABLEAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 RESUME ANALYTIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 I . CONTEXTE ET OBJECTIFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Objectifs de l’enquête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 II . ÉCHANTILLON ET METHODOLOGIE DE L’ENQUETE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 2.1 Plan de sondage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 2.2 Questionnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 2.3 Formation et travail sur le terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 2.4 Traitement des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 III . REPRESENTATIVITE DE L’ÉCHANTILLON ET CARACTERISTIQUES DES MENAGES, DES FEMMES, DES ENFANTS ET DES HOMMES ENQUETES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 3.1 Représentativité de l’échantillon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 3.2 Caractéristiques des ménages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34 3.3 Structure par âge et sexe de la population . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 3.4 Caractéristiques des ménages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 3.5 Caractéristiques des enquêtés: femmes de 15-49 ans, enfants de moins de 5 ans et hommes de 15-59 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 3.6 Orphelins et enfants vulnérables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 3.6.1 Enfants ne vivant pas avec leurs parents biologiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 3.6.2 Enfants orphelins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44 3.7 Typologie des ménages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44 3.8 Répartition des ménages selon certaines caractéristiques des chefs de ménage . . . . . . . . . . . . .48 3.8.1 Le sexe du chef de ménage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48 3.8.2 Le niveau d’instruction du chef de ménage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .49 3.8.3 La religion du chef de ménage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 3.9 Caractéristiques des logements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 3.9.1 Type de matériaux utilisés pour le sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 3.9.2 Type de matériaux utilisés pour le toit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 3.9.3 Type de matériaux utilisés pour le mur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 3.10 Possession des biens d’équipements et accès aux services de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 3.10.1 Possession des moyens de communication. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 3.10.2 Accès aux moyens de déplacement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 3.10.3 Accès à l’électricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 3.10.4 Possession de terre cultivable et du bétail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 IV . MORTALITÉ DES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 4.1 Méthode utilisée pour la mesure de la mortalité des enfants de moins de cinq ans . . . . . . . . . . . 61 4.2 Niveaux de la mortalité infantile et infanto-juvénile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 4.2.1 Mortalité Infantile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 4.2.2 Mortalité Infanto-juvénile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 4.3 Évolution de la mortalité des enfants de moins de cinq ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 M I C S | T A B L E A U R É C A P I T U L A T I F D E S R É S U L T A T S 1312 M I C S | T A B L E D E S M A T I È R E S V . NUTRITION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 5.1 État nutritionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 5.1.1 Les niveaux de la malnutrition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68 5.2 Allaitement et alimentation du nourrisson et du jeune enfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 5.2.1 Fréquence de l’allaitement maternel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 5.2.2 Initiation de l’allaitement: allaitement précoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 5.2.3 Modes d’allaitement au sein: allaitement maternel exclusif et prolongé jusqu’à 2 ans. . . . . 75 5.2.4 Durée de l’allaitement au sein. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 5.2.5 Adéquation de l’allaitement du nourrisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80 5.2.6 Alimentation de complément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 5.2.7 Fréquence des repas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 5.2.8 Allaitement au biberon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86 5.3 L’iodation du sel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88 5.4 Supplémentation des enfants en vitamine A. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90 5.5 L’insuffisance pondérale à la naissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95 VI . SANTE DE L’ENFANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 6.1 Couverture vaccinale chez les enfants et les femmes enceintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 6.1.1 Couverture vaccinale des enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 6.1.1.1 Couverture vaccinale avant l’âge de 12 mois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 6.1.1.2 Disponibilité des carnets de vaccination chez les enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .98 6.1.1.3 Taux de couverture vaccinale chez les enfants de 12 à 23 mois . . . . . . . . . . . . . . . . . .99 6.1.2 Protection contre le tétanos néonatal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100 6.2 Maladies diarrhéiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 6.2.1 Prévalence des maladies diarrhéiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 6.2.2 Traitement des diarrhées par les fluides de SRO ou de SRO pré-emballés . . . . . . . . . . . . . . 105 6.2.3 Pratique d’alimentation des enfants pendant la diarrhée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 6.2.4 Thérapie par réhydratation orale et alimentation continue des enfants pendant la diarrhée 110 6.3. Pneumonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 6.3.1 Prévalence de la pneumonie chez les enfants de moins de cinq ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 6.3.2 Recours aux soins pour le traitement de la pneumonie chez les enfants de moins de cinq ans 113 6.3.3 Traitement de la pneumonie chez les enfants de moins de 5 ans avec antibiothérapie . . . 114 6.3.4 Connaissance des signes d’alerte de la pneumonie chez les enfants de moins de 5 ans. . 114 6.4. Combustibles solides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 6.4.1 Ampleur de l’utilisation des combustibles solides par les ménages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 6.5. Paludisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 6.5.1 Prévention du paludisme par l’utilisation de moustiquaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 6.5.1.1 Disponibilité des moustiquaires au niveau des ménages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 6.5.1.2 Utilisation des moustiquaires par les enfants de moins de 5 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . 123 6.5.1.3 Utilisation des moustiquaires par les femmes enceintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 6.5.2 Prévalence du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 6.5.3 Traitement curatif du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 6.5.4 Diagnostic du Paludisme chez les enfants de moins de 5 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 6.5.5 Traitement Préventif Intermittent (TPI) du Paludisme chez les femmes enceintes . . . . . . .130 6.6. Lavage aux mains et au savon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 6.6.1 Disponibilité d’eau et de savon à l’endroit prévu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 6.6.2 Disponibilité du savon dans le logement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 VII . EAU ET ASSAINISSEMENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 7.1 Sources d’eau améliorées et de sources d’eau de boisson potable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 7.1.1 Sources d’eau améliorées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 7.1.2 Utilisation de sources d’eau de boisson potable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 7.1.3 Méthode appropriée de traitement de l’eau de boisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144 7.1.4 Temps mis pour s’approvisionner en eau de boisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144 7.1.5 Personne en charge de l’approvisionnement en eau potable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 7.2 Assainissement de base au sein de la population des ménages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 7.2.1 Utilisation de toilettes améliorées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 7.2.2 Utilisation commune des installations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 7.2.3 Modes d’évacuation des excréments des enfants de 0 à 2 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 7.2.4 Utilisation de sources d’eau améliorées et de toilettes améliorées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 VIII . SANTE DE LA REPRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 8.1 Fécondité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 8.1.1 Niveau de la fécondité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 8.1.2 Grossesse précoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .160 8.1.2.1 Prévalence des grossesses précoces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 8.1.2.2 Tendance de la grossesse précoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 8.2 Contraception. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 8.2.1 Prévalence contraceptive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 8.2.3 Besoins non satisfaits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 8.3 Soins prénatals . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 8.3.1 Type de personnel offrant des soins prénatals . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 8.3.3 Fréquentation des consultations prénatales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 8.3.4 Types de services prénatals spécifiques reçus par les femmes enceintes . . . . . . . . . . . . . . . 173 8.4. Assistance à l‘accouchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 8.4.1.1 Assistance à l’accouchement par n’importe quel personnel qualifié. . . . . . . . . . . . . . 173 8.4.1.2 Accouchement par césarienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 8.4.2 Lieu d’accouchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 IX . DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 9.1 Education et apprentissage pendant la petite enfance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 9.1.1 Fréquentation préscolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 9.1.2 Activités favorisant l’apprentissage précoce des enfants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185 9.1.3 Disponibilité des livres et des jouets dans les ménages pour les enfants de moins de 5 ans . . 187 9.2 Garde inadéquate des enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .190 9.3 Développement de la petite enfance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 X . EDUCATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 10.1 Alphabétisation des jeunes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 10.1.1 Alphabétisation des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 10.1.2 Alphabétisation des jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197 10.2 Préparation à l’école . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 10.3 Education primaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 10.3.1 Admission au primaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 10.3.2 Fréquentation scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .203 10.3.3 Taux net de fréquentation du primaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .203 10.3.4 Achèvement du cycle primaire et passage au secondaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206 10.3.4.1 Achèvement du cycle primaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .206 10.3.4.2 Passage au secondaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .207 M I C S | T A B L E D E S M A T I È R E S 1514 10.4 Education secondaire: Taux net de fréquentation au secondaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .209 10.5 Parité entre filles et garçons en matière de scolarisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 10.6 Survie scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213 10.7 Population n’ayant jamais été scolarisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215 10.8 Accès aux établissements scolaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 XI . PROTECTION DE L’ENFANT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 11.1 Enregistrement des naissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 11.1.1 Situation de l’enregistrement des naissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 11.2 Le travail des enfants de 5-14 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .222 11.2.1 Le travail des enfants de 5-11 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .222 11.2.2 Le travail des enfants de 12-14 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .223 11.2.2 Scolarisation et travail des enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .223 11.2.3 Scolarisation des orphelins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .223 11.4 Mariage précoce et polygamie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 11.4.1 Mariage précoce et femme en union polygamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 11.4.2 Mariage précoce et homme en union polygame . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .234 11.5 Évolution de la tendance du mariage précoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .236 11.5.1 Évolution de la tendance du mariage précoce chez les femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .236 11.5.2 Évolution de la tendance du mariage précoce chez les hommes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .236 11.5.3 Différence d’âge entre conjoints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237 11.6 Mutilation génitale féminine/Excision (MGF/E). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .240 11.6.1 Ampleur de la pratique de l’excision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .240 11.6.1.1 Ampleur de l’excision chez les femmes de 15 à 49 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .240 11.6.1.2 Ampleur de l’excision chez les filles de 0 à 14 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .242 11.6.2 Attitudes pour la continuité de l’excision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .244 11.6.2.1 Attitudes des femmes pour la continuité de l’excision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .244 11.6.2.2 Attitudes des hommes pour la continuité de l’excision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .246 11.7 Attitudes vis-vis de la violence domestique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .248 11.7.1 Attitudes des femmes vis-à-vis de la violence domestique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .248 11.7.2 Attitudes des hommes vis-à-vis de la violence domestique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .249 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251 XII . VIH/SIDA ET COMPORTEMENT SEXUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 12.1 Connaissance de la transmission du VIH et conceptions erronées sur le VIH/SIDA . . . . . . . . . .253 12.1.1 Connaissance de la transmission et conceptions erronées du VIH : femmes de 15 à 49 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .253 12.1.2 Connaissance de la transmission et conceptions erronées du VIH : hommes de 15 à 59 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257 12.1.3 Connaissance de la transmission et conceptions erronées du VIH : femmes de 15 à 24 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257 12.1.4 Connaissance de la transmission et conceptions erronées du VIH : hommes de 15 à 24 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257 12.3 Connaissance des modes de transmission du VIH de la mère à l’enfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . .265 12.3.1 Connaissance des modes de transmission du VIH de la mère à l’enfant : femmes de 15 à 49 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .265 12.3.2 Connaissance des modes de transmission du VIH de la mère à l’enfant : hommes de 15 à 59 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .265 12.3.3 Connaissance des modes de transmission du VIH de la mère à l’enfant : femmes de 15 à 24 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .280 12.3.4 Connaissance des modes de transmission du VIH de la mère à l’enfant : hommes de 15 à 24 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .280 12.4 Stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .270 12.4.1 Attitude vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH/SIDA : femmes de 15 à 49 ans . . . . .270 12.4.2 Attitude vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH/SIDA : hommes de 15 à 59 ans. . . . .270 12.3 Connaissances des facilités pour effectuer le test du VIH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275 12.3.1 Connaissances des facilités pour effectuer le test du VIH : femmes de 15 à 49 ans . . . . . 275 12.3.2 Connaissances des facilités pour effectuer le test du VIH : hommes de 15 à 59 ans . . . . 275 12.3.3 Connaissances des facilités pour effectuer le test du VIH : femmes de 15 à 24 ans . . . . .280 12.3.4 Connaissances des facilités pour effectuer le test du VIH : hommes de 15 à 24 ans . . . .280 12.3.5 Test du VIH et conseils reçus pendant les visites prénatales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .285 12.4 Comportement sexuel lié à la transmission du VIH. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .288 12.4.1 Comportement sexuel des jeunes femmes de 15 à 24 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .288 12.4.2 Comportement sexuel des jeunes hommes de 15 à 24 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291 12.5 Rapport sexuel à haut risque et utilisation du préservatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .294 12.5.1 Multi partenariat et utilisation du préservatif : femmes de 15 à 49 ans . . . . . . . . . . . . . . . .294 12.5.2 Multi partenariat et utilisation du préservatif : hommes de 15 à 59 ans . . . . . . . . . . . . . . .294 12.5.3 Multi partenariat et utilisation du préservatif : femmes de 15 à 24 ans . . . . . . . . . . . . . . . .299 12.5.4 Multi partenariat et utilisation du préservatif : hommes de 15 à 24 ans . . . . . . . . . . . . . . . 301 12.5.5 Rapport sexuel occasionnel et utilisation du préservatif : femmes de 15 à 24 ans . . . . . .303 12.5.6 Rapport sexuel occasionnel et utilisation du préservatif : hommes de 15 à 24 ans . . . . .305 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .308 XIII . PREVALENCE DE L’INFECTION VIH ET FACTEURS ASSOCIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311 13.1 Protocole du test de diagnostic de l’infection par le VIH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 13.1.1 Collecte des échantillons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312 13.1.2 Procédure de laboratoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 13.2 Taux de couverture du test de VIH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314 13.2.1 Taux de couverture selon le milieu de résidence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314 13.2.2 Taux de couverture selon certaines caractéristiques démographiques. . . . . . . . . . . . . . . 317 13.3 Prévalence du VIH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 13.3.1 Prévalence du VIH selon le sexe et l’âge. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317 13.3.2 Prévalence du VIH selon les variables socio-économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .320 13.3.3 Prévalence du VIH selon les variables sociodémographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .322 13.3.4 Prévalence du VIH selon certaines caractéristiques du comportement sexuel . . . . . . . .323 13.3.5 Prévalence du VIH parmi les jeunes de 15-24 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .325 13.3.6 Prévalence du VIH et autres facteurs à risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .329 13.3.7 Prévalence du VIH en Afrique Subsaharienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .330 ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332 Annexe A : Plan de sondage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .332 Annexe B : Procédures du test de dépistage du VIH et traitement des données sur le VIH. . . . . . . . 335 Annexe C : Liste du personnel ayant participé à l’enquête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .339 Annexe D : Estimations des erreurs d’échantillonnage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341 Annexe E : Tableaux sur la qualité des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .382 Annexe F : Indicateurs MICS4, Numérateurs et Dénominateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .398 Annexe G : Questionnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .407 M I C S | T A B L E D E S M A T I È R E S M I C S | T A B L E D E S M A T I È R E S 1716 M I C S | L I S T E D E S T A B L E A U X M I C S | L I S T E D E S T A B L E A U X LISTE DES TABLEAUX Tableau HH.1: Résultats des interviews des ménages et individuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Tableau HH.2: Distribution des membres du ménage par âge et par sexe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Tableau HH.4: Composition du ménage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Tableau HH.5: Caractéristiques de base des femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Tableau HH.6: Caractéristiques des enfants de moins de 5 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Tableau HH.7: Caractéristiques de base des hommes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Tableau HH.8: Modes de vie des enfants et état d’orphelin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Tableau HH.9: Typologie des ménages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Tableau HH.10: Sexe du chef de ménage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Tableau HH.11: Instruction du chef de ménage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 Tableau HH.12: Religion du chef de ménage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Tableau HH.13: Matériaux pour le sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 Tableau HH.14: Matériaux pour le toit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Tableau HH.15: Matériaux pour les murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 Tableau HH.16: Moyens de communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Tableau HH.17: Moyens de déplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Tableau HH.18: Accès à l’électricité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Tableau HH.19: Possession de terre et de bétail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Tableau CM.1: Enfants nés vivants, enfants survivants et proportion d’enfants décédés . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Tableau CM.2: Mortalité des enfants de moins de cinq ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Tableau NU.1: État nutritionnel des enfants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Tableau NU.2: Allaitement au sein initial. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Tableau NU.3: Allaitement au sein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Tableau NU.4: Durée de l’allaitement au sein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Tableau NU.5: Allaitement approprié à l’âge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81 Tableau NU.6: Introduction d’aliments solides, semi-solides ou mous. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Tableau NU.7: Fréquence minimum de repas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Tableau NU.8: Allaitement au biberon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 Tableau NU.9: Consommation de sel iodé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Tableau NU.10: Supplémentation des enfants en vitamine A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Tableau NU.11: Bébés ayant une insuffisance pondérale à la naissance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 Tableau CH.1: Vaccinations au cours de la première année de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Tableau CH.2: Vaccinations selon des caractéristiques de base. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 Tableau CH.3: Protection contre le tétanos néonatal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 Tableau CH.4: Solutions de réhydratation orale et liquides maison recommandés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 Tableau CH.5: Pratiques d’alimentation durant la diarrhée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 Tableau CH.6: Thérapie de la réhydratation orale avec poursuite de l’alimentation et d’autres traitements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111 Tableau CH.7: Recours au traitement d’une pneumonie présumée et usage d’antibiotiques au cours de la pneumonie présumée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 Tableau CH.8: Connaissance des deux indicateurs d’alerte de la pneumonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117 Tableau CH.9: Utilisation de combustible solide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 Tableau CH.10: Utilisation de combustible solide par lieu de cuisine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 Tableau CH.11: Disponibilité de moustiquaires imprégnées au niveau des ménages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 Tableau CH.12: Enfants ayant dormi sous des moustiquaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 Tableau CH.13: Femmes enceintes ayant dormi sous des moustiquaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 Tableau CH.14: Traitement antipaludique des enfants avec des antipaludéens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127 Tableau CH.15: Diagnostic du paludisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 Tableau CH.16: Traitement préventif intermittent (TPI) pour le paludisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 Tableau CH.17: Eau et savon à l’endroit prévu pour le lavage de mains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 Tableau CH.18: Disponibilité de savon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 Tableau WS.1: Utilisation de sources d’eau améliorées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .141 Tableau WS.2: Traitement de l’eau du ménage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Tableau WS.3: Temps mis pour atteindre la source d’eau de boisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 Tableau WS.4: Personne qui va aller chercher l’eau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 Tableau WS.5: Utilisation de toilettes améliorées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Tableau WS.6: Utilisation partagée de toilettes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 Tableau WS.7: Evacuation des matières fécales de l’enfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 Tableau WS.8: Utilisation de sources d’eau améliorées et de toilettes améliorées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 Tableau RH.1: Taux de natalité des adolescentes et Indice Synthétique de Fécondité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 Tableau RH.2: Grossesse précoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 Tableau RH.3: Tendances de la grossesse précoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 Tableau RH.4: Utilisation de contraception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 Tableau RH.5: Besoins non satisfaits en matière de contraception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 Tableau RH.6: Couverture des soins prénatals . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 Tableau RH.7: Nombre de visites prénatales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 Tableau RH.8: Contenu des soins prénatals . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Tableau RH.9: Assistance au cours de l’accouchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 Tableau RH.10: Lieu d’accouchement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 Tableau CD.1: Education du jeune enfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 Tableau CD.2: Soutien à l’apprentissage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 Tableau CD.3: Matériel didactique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 Tableau CD.4: Garde inadéquate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 Tableau CD.5: Indice de développement du jeune enfant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194 Tableau ED.1: Alphabétisation des jeunes de 15 à 24 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 Tableau ED.2: Préparation à l’école . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 Tableau ED.3: Entrée à l’école primaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 Tableau ED.4: Fréquentation de l’école primaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205 Tableau ED.5: Achèvement de l’école primaire et passage à l’école secondaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 Tableau ED.6: Fréquentation de l’école secondaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210 Tableau ED.7: Parité entre les sexes en matière d’éducation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 Tableau ED.8: Enfants ayant fait la dernière classe de l’école primaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 Tableau ED.9: Enfants non-scolarisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215 Tableau ED.10: Distance des ménages par rapport à un établissement scolaire primaire . . . . . . . . . . . . . . . 217 Tableau CP1: Enregistrement des naissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220 Tableau CP.2: Travail des enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224 Tableau CP.3: Travail des enfants et fréquentation scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226 Tableau CP.4: Fréquentation scolaire des orphelin (e)s et des non orphelin(e)s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228 Tableau CP.5: Discipline des enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229 Tableau CP.6: Mariage précoce et polygamie : femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232 Tableau CP.6M: Mariage précoce et polygamie : hommes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234 Tableau CP.7 : Tendances du mariage précoce : femmes de 15-49 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236 Tableau CP.8: Différence d’âge entre conjoints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 Tableau CP.9: Mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) chez les femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 Tableau CP.10: Mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) chez les filles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 1918 Tableau CP.11: Approbation de la mutilation génitale féminine/excision (MGF/E) : femmes de 15-49 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 Tableau CP.11M: Approbation de la mutilation génitale féminine/excision (MGF/E) : hommes de 15-59 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 Tableau CP.12: Attitudes vis-à-vis de la violence domestique : femmes de 15-49 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248 Tableau CP.12M: Attitudes vis-à-vis de la violence domestique : hommes de 15-59 ans . . . . . . . . . . . . . . . . 250 Tableau HA.1: Connaissance de la transmission du VIH, fausses idées à propos du VIH/SIDA, et connaissance approfondie de la transmission du VIH : femmes de 15-49 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254 Tableau HA.1M: Connaissance de la transmission du VIH, fausses idées à propos du VIH/SIDA, et connaissance approfondie de la transmission du VIH : hommes de 15-59 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258 Tableau HA.2: Connaissance de la transmission du VIH, fausses idées à propos du VIH/SIDA et connaissance approfondie de la transmission du VIH chez les jeunes femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261 Tableau HA.2M: Connaissance de la transmission du VIH, fausses idées à propos du VIH/SIDA et connaissance approfondie de la transmission du VIH chez les jeunes hommes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 Tableau HA.3: Connaissance de la transmission du VIH de la mère à l’enfant : femmes de 15-49 ans . . . . 266 Tableau HA.3M: Connaissance de la transmission du VIH de la mère à l’enfant : hommes de 15-59 ans. . 268 Tableau HA.4: Attitudes bienveillantes à l’égard des gens vivant avec le VIH/SIDA : femmes de 15-49 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271 Tableau HA.4M: Attitudes bienveillantes l’égard des gens vivant avec le VIH/SIDA : hommes de 15-59 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273 Tableau HA.5: Connaissance d’un endroit pour le test de dépistage du VIH : femmes de 15-49 ans . . . . . 276 Tableau HA.5M: Connaissance d’un endroit pour le test de dépistage du VIH : hommes de 15-59 ans . . . 278 Tableau HA.6: Connaissance d’un endroit pour le test de dépistage du VIH chez les jeunes femmes sexuellement actives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281 Tableau HA.6M: Connaissance d’un endroit pour le test de dépistage du VIH chez les jeunes hommes sexuellement actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 Tableau HA.7: Conseils et test en matière de VIH durant les soins prénatals : femmes de 15-49 ans . . . . . 286 Tableau HA.8: Comportements sexuels augmentant le risque d’infection au VIH : femmes de 15-24 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289 Tableau HA.8M: Comportement sexuel qui augmente le risque d’infection au VIH : hommes de 15-24 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292 Tableau HA.9: Rapports sexuels avec plusieurs partenaires : femmes de 15-49 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295 Tableau HA.9M: Rapports sexuels avec plusieurs partenaires : hommes de 15-59 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . . 297 Tableau HA.10: Rapports sexuels avec plusieurs partenaires : femmes de 15-24 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299 Tableau HA.10M: Rapports sexuels avec plusieurs partenaires : hommes de 15-24 ans. . . . . . . . . . . . . . . . . 301 Tableau HA.11 : Rapports sexuels avec des partenaires occasionnels : femmes de 15-24 ans . . . . . . . . . . . 304 Tableau HA.11M : Rapports sexuels avec des partenaires occasionnels : hommes de 15-24 ans. . . . . . . . . 306 Tableau VI.1: Couverture du test du VIH selon le milieu et la région de résidence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315 Tableau VI.2: Couverture du test du VIH selon certaines caractéristiques sociodémographiques . . . . . . . 318 Tableau VI.3: Prévalence du VIH selon l’âge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319 Tableau VI.4: Prévalence du VIH selon certaines caractéristiques socio-économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . 321 Tableau VI.5: Prévalence du VIH selon certaines caractéristiques sociodémographiques. . . . . . . . . . . . . . . 322 Tableau VI.6: Prévalence du VIH selon certaines caractéristiques du comportement sexuel . . . . . . . . . . . . 324 Tableau VI.7: Prévalence du VIH parmi les jeunes selon certaines caractéristiques sociodémographiques . 326 Tableau VI.8: Prévalence du VIH parmi les jeunes selon certaines caractéristiques du comportement sexuel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328 Tableau VI.9: Prévalence du VIH selon d’autres caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329 Tableau VI.10: Test du VIH antérieur à l’enquête selon le statut sérologique actuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329 LISTE DES GRAPHIQUES Graphique HH.1: Pyramide des âges, RCA 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Graphique CM.1: Carte préfectorale des taux de mortalité infantile, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Graphique CM.2: Carte préfectorale des taux de mortalité infanto-juvénile, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Graphique CM.3: Tendance de la Mortalité infantile et infanto-juvénile, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Graphique NU.1: Carte préfectorale des taux d’insuffisance pondérale, RCA 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71 Graphique NU.1A: Distribution de la malnutrition sévère par âge, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Graphique NU.1B: Distribution de la malnutrition modérée par âge, RCA 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Graphique NU.2: Taux d’allaitement maternel exclusif avant 6 mois selon le niveau d’instruction et de bien-être économique, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Graphique NU.3: Fréquence des repas selon le niveau d’instruction de la mère et le quintile de bien-être économique, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 Graphique NU.4: Carte préfectorale de la consommation du sel adéquatement iodé, RCA 2010. . . . . . . . . 88 Graphique NU.5: Taux de consommation du sel iodé selon le niveau du bien-être économique, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Graphique NU.6: Taux d’insuffisance pondérale à la naissance par préfecture, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . 94 Graphique CH.1: Carte préfectorale de la couverture vaccinale pour tous les antigènes, RCA 2010 . . . . . . 99 Graphique CH.2: Pourcentage de femmes âgées de 15-49 ans avec une naissance vivante au cours des 2 dernières années protégées contre le tétanos néo-natal, RCA 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Graphique CH.3: Pourcentage d’enfants âgés de 0-59 mois ayant eu la diarrhée au cours des deux dernières semaines et reçu une thérapie de réhydratation orale avec poursuite de l’alimentation, et/ou ayant reçu d’autres traitements, RCA 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 Graphique CH.4: Carte préfectorale de la disponibilité en moustiquaires imprégnées d’insecticide, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 Graphique WS.1: Carte préfectorale de l’accès des ménages à une source d’eau de boisson améliorée, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 Graphique RH.1: Pourcentage des femmes enceintes ayant réalisé 4 visites prénatales ou plus, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .171 Graphique RH.2: Assistance pendant l’accouchement selon le type de personnel, RCA 2010. . . . . . . . . . . 175 Graphique RH.3: Carte préfectorale de l’assistance à l’accouchement par un personnel de santé qualifié, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 Graphique ED.1: Taux de fréquentation scolaire par âge, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 Graphique ED.2: Carte préfectorale des taux net de fréquentation scolaire au primaire, RCA 2010 . . . . . . 204 Graphique VI.1: Algorithme de dépistage du VIH, RCA 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313 Graphique VI.2: Tendances de la prévalence de l’infection VIH entre 2006 et 2010, RCA 2010. . . . . . . . . . 317 Graphique VI.3: Taux de prévalence du VIH par sexe et âge, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319 Graphique VI.4: Taux de prévalence du VIH par milieu de résidence, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320 Graphique VI.5: Taux de prévalence du VIH par préfecture, RCA 2010. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320 Graphique VI.6: Prévalence du VIH par sexe et âge chez les jeunes de 15-24 ans, RCA 2010 . . . . . . . . . . . . 325 Graphique VI.7: Taux de prévalence du VIH en Afrique subsaharienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330 M I C S | L I S T E D E S G R A P H I Q U E S M I C S | L I S T E D E S T A B L E A U X 2120 M I C S | I N T R O D U C T I O N M I C S | R É S U M É A N A L Y T I Q U E RÉSUMÉ ANALYTIQUE La RCA s’est résolument engagée à mener des actions en faveur de la réduction de la pauvreté et du VIH dont la prévalence est l’une des plus élevée de la sous-région. Dans le cadre du suivi des progrès enregistrés dans les secteurs sociaux et en matière de lutte contre le VIH/SIDA, les enquêtes à Indicateurs Multiples (Multiple Indicator Cluster Survey) que le pays a réalisées en 1996, 2000, 2006 et 2010, ont permis de disposer des indicateurs de base pour le suivi des recommandations auxquelles la République Centrafricaine a souscrit. Il s’agit des Sommets Mondiaux pour l’Enfance (SME, 1990 et 2000), des Objectifs du Millénaire pour le Développement ainsi que des plans et programmes nationaux de développement consignés dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP). Les thématiques abordées par l’enquête MICS4 réalisée en 2010 portent respectivement sur l’estimation des niveaux de mortalité infanto-juvénile, l’état nutritionnel des enfants, le paludisme et d’autres maladies de l’enfance, l’accès à l’eau potable et à un système d’assainissement adéquat, la santé génésique des femmes, le développement de l’enfant, l’éducation de base, la protection de l’enfant et le comportement sexuel ainsi que la prévalence du VIH/SIDA. MORTALITÉ DES ENFANTS En dépit de nombreuses mesures prises par le Gouvernement et les multiples interventions des partenaires au développement et des Organisations internationales sur le terrain, les conditions de survie de la petite enfance ne semblent pas s’améliorer. De manière générale on note une certaine stabilisation du taux de mortalité infanto-juvénile (179 pour mille) et une hausse du taux de mortalité infantile à 116 pour mille en 2010, avec des disparités importantes entre les zones urbaines et rurales et entre les préfectures. ÉTAT NUTRITIONNEL Sur le plan nutritionnel, la situation des enfants n’est guère satisfaisante. L’analyse des indices nutritionnels ont montré que 24% des enfants de moins de 5 ans sont affectés par une insuffisance pondérale modérée et 8% d’entre eux souffrent de la forme sévère de cette malnutrition. Le retard de croissance se manifeste de façon sévère chez 18% des enfants de moins de 5 ans et 7% des enfants sont modérément émaciés. L’allaitement au sein, une vertu dans l’alimentation du nourrisson, est universellement pratiqué en RCA (95%). Cependant, bon nombre d’enfants de 0 à 23 mois ne sont pas alimentés de façon adéquate. Moins de la moitié des nouveaux nés (44%) sont mis au sein dans l’heure qui suit l’accouchement ; à peine un tiers des nourrissons (34%) sont exclusivement allaités au sein durant les six premiers mois de la vie ; la moitié (51%) des enfants reçoivent de façon appropriée les aliments de complément et seulement un tiers (32%) des nourrissons sont allaités jusqu’à 23 mois. Le faible taux de consommation de sel iodé (65% des ménages) expose les enfants aux conséquences dévastatrices de la carence en iode sur leur potentiel immunitaire, mental et intellectuel. En ce qui concerne la supplémentation en vitamine A, plus des trois quarts des enfants en ont reçu une capsule au cours des six derniers mois (78%). SANTÉ DE L’ENFANT L’analyse des taux de couverture vaccinale montre que, en dehors du BCG avec lequel 72% des enfants ont été vaccinés avant leur premier anniversaire, moins de la moitié des enfants ont été vaccinés avant leur premier anniversaire pour les antigènes recommandés (44% pour les trois doses anti Polio, 31% pour les trois doses DTCoq, 50% pour la rougeole, 46% pour la fièvre jaune et 24% pour les trois doses contre l’hépatite B). La moitié seulement des femmes enceintes (53%) a reçu au moins 2 doses de vaccin antitétanique lors de la dernière grossesse. En ce qui concerne la prise en charge de la diarrhée ou de la fièvre qui sont deux maladies endémiques et meurtrières en RCA surtout pour les enfants, les analyses montrent que parmi 24% des enfants de moins de 5 ans ayant souffert de maladies diarrhéiques, à peine 16% ont reçu des fluides de SRO ou des fluides de SRO pré-emballés. Sur 32% des enfants 2322 M I C S | R É S U M É A N A L Y T I Q U E M I C S | R É S U M É A N A L Y T I Q U E En dépit de son adhésion à la déclaration d’un monde digne des enfants qui stipule que : « les enfants doivent être protégés contre tout acte de violence physique et psychologique », pratiquement tous les enfants centrafricains âgés de 2 à 14 ans (92%) ont été victimes d’une forme quelconque de discipline violente. La proportion des femmes victimes de mutilation génitale s’établit à 24% mais celles des jeunes filles de moins de 15 ans à moins de 1%, ce qui laisse supposer que cette pratique se fait tardivement. Environ quatre personnes sur cinq (80%), que ce soit chez les femmes ou chez les hommes, légitiment la violence domestique en RCA. VIH/SIDA ET COMPORTEMENTS SEXUELS Malgré l’ampleur de l’épidémie du VIH (4,9% de prévalence au niveau national), la connaissance approfondie sur les différents modes de transmission et de prévention du SIDA est loin d’être universelle. Le niveau de connaissance est beaucoup plus faible chez les femmes, pourtant plus vulnérables à l’infection que les hommes. À peine 17% des femmes ont une connaissance approfondie du VIH contre 25% des hommes. La moitié des femmes et des hommes savent que le VIH peut être transmis au bébé au cours de la grossesse, au moment de l’accouchement et de l’allaitement. En RCA, seulement près d’un quart des femmes (25%) et des hommes (28%) ont une attitude bienveillante à l’égard de personnes vivant avec le VIH/SIDA. Les résultats relatifs au pourcentage des femmes et des hommes ainsi que des jeunes des deux sexes ayant fait le test du VIH et qui ont obtenu les résultats sont très mitigés. À l’exception des jeunes femmes de 15 à 24 ans dont 23% ont affirmé avoir effectué le test et eu le résultat dans les douze derniers mois, ce taux est de moins d’une personne sur 6 (autour de 16%) en ce qui concerne les femmes de 15 à 49 ans, les hommes de 15 à 59 ans et les jeunes hommes de 15 à 24 ans. L’usage du préservatif, qui est un des moyens efficaces pour réduire le risque de transmission du virus, n’est pas encore systématique. Parmi les femmes ayant affirmé avoir eu des rapports sexuels avec plus d’un partenaire sexuel au cours des 12 derniers mois, à peine un tiers ont déclaré avoir utilisé un préservatif. Ce taux est similaire chez les hommes à l’exception notable des jeunes hommes de 15-24 ans qui sont 47% à déclarer avoir utilisé un préservatif. Le taux d’utilisation des préservatifs à l’occasion des rapports sexuels occasionnels est plus élevé chez les jeunes hommes de 15 à 24 ans (65%) que chez les jeunes femmes des mêmes âges (55%). PRÉVALENCE SÉROLOGIE VIH Près de 5% des adultes âgés de 15-49 ans sont séropositifs ; 6,8% pour les femmes et 3% pour les hommes. Il y a 210 femmes infectées pour 100 hommes. En général, les jeunes sont plus vulnérables à l’infection à VIH en raison de nombreux facteurs, notamment les comportements sexuels risqués, la toxicomanie, le manque d’information ou l’accès à des renseignements erronés au sujet de la sexualité et la transmission du VIH. La prévalence moyenne du VIH chez les jeunes de 15-24 ans est de 2,8 % : 4,2 % chez les femmes et 0,7 % chez les hommes, correspondant à un ratio femme/homme de 6 pour 1. ayant eu de la fièvre au cours des deux dernières semaines, 19% ont été traités avec un antipaludique approprié dans les 24 heures qui suivent l’apparition des symptômes. Parmi les femmes qui ont eu une naissance vivante dans les deux années ayant précédé l’enquête et qui sont allées en consultation prénatale, on note que seulement 47% d’entre elles ont pris au moins une fois du Fansidar et 35% en ont pris deux ou plusieurs prises. S’agissant de Moustiquaire Imprégnée d’Insecticide de Longue Durée d’Efficacité (MILDE), le taux de disponibilité au sein des ménages est de 47%. L’utilisation de ce moyen efficace de prévention du paludisme par les enfants et les femmes enceintes reste faible. En effet, à peine 36% des enfants de moins de 5 ans et 40% de femmes enceintes ont dormi sous une moustiquaire imprégnée la nuit précédant l’enquête. EAU ET ASSAINISSEMENT Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement adéquat, la proportion de la population consommant de l’eau de boisson améliorée est de 64%. En revanche, à peine 4% de la population utilisent des installations sanitaires améliorées. SANTÉ DE LA REPRODUCTION Les résultats de l’enquête indiquent une maternité précoce et la persistance d’une fécondité élevée en RCA. En effet, le taux de fécondité des adolescentes est établi à 229 pour 1000 naissances vivantes et l’indice synthétique de fécondité est estimé à 6,2 enfants en moyenne par femme. Le taux de prévalence contraceptive moderne est de 9%. Dans le domaine du suivi de la grossesse, il est ressorti que 68% des femmes qui ont eu une naissance vivante au cours des deux années précédant l’enquête ont bénéficié au moins une fois des soins d’un personnel qualifié pendant leur grossesse. Mais, par rapport au suivi régulier de la consultation prénatale selon les normes OMS, à peine 38% des femmes enceintes ont effectué 4 visites et plus. La proportion des femmes qui accouchent avec l’assistance d’un personnel qualifié est de 54%.La proportion des femmes ayant accouché par césarienne estimée à 5% est largement en deçà de la norme de l’OMS qui est fixée à 15%. DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT En RCA, le niveau de développement du jeune enfant aux plans de l’alphabétisation-calcul, physique, socio-émotionnel et de l’apprentissage est très faible. Le score de l’indice du développement du jeune enfant estimé à 47% est très faible par rapport à celui de bon nombre de pays de la sous-région. En particulier, le pourcentage d’enfants sur la bonne voie de développement pour l’alphabétisation-calcul estimé à 7% est très faible. EDUCATION Bien que des améliorations importantes soient observées pour bon nombre d’indicateurs dans le domaine de l’éducation, les progrès enregistrés par le pays ne permettront pas de respecter l’échéance des OMD en 2015 si des efforts importants ne sont pas déployés. Le pourcentage d’enfants qui fréquentent un établissement préscolaire estimé à 9% est faible et la moitié seulement des enfants en âge de rentrer au primaire (49%) a effectivement commencé ce cycle. Le ratio net de scolarisation pour le primaire est estimé à 73% et celui du secondaire à 18%. L’indice de parité entre les sexes est de 0,87 pour le primaire et de 0,67 pour le secondaire. En plus, près de 30% des enfants en âge de fréquenter le primaire n’ont jamais été scolarisés. Il ressort que la faiblesse enregistrée dans le domaine éducatif, et particulièrement entre les sexes, est également rencontrée dans le domaine de l’alphabétisation. En effet, seulement 27% des jeunes femmes de 15-24 ans sont alphabétisées contre 51% des jeunes hommes des mêmes âges. PROTECTION DE L’ENFANT L’enregistrement des naissances s’établit à 61% pour les enfants de moins de 5 ans. La proportion des enfants de 5 à 14 ans qui exercent un travail qualifié de travail des enfants s’établit à 66%. Le pourcentage des élèves qui travaillent est estimé à 59%. 2524 M I C S | I N T R O D U C T I O N M I C S | C O N T E X T E E T O B J E C T I F S I . CONTEXTE ET OBJECTIFS Ce rapport présente les résultats de la quatrième Enquête Nationale par Grappes à Indicateurs Multiples (MICS4) couplée avec l’enquête sur la sérologie VIH de la République Centrafricaine (RCA), réalisée en 2010 par l’Institut Centrafricain des Statistiques et des Études Économiques et Sociales (ICASEES). L’enquête fournit des informations précieuses sur la situation des enfants et des femmes en République Centrafricaine. Elle est fondée, en grande partie, sur la nécessité de suivre les progrès vers les cibles et objectifs issus de récents accords internationaux: la Déclaration du Millénaire, adoptée par tous les 191 États membres des Nations Unies en septembre 2000, et le Plan d’Action d’un Monde Digne des Enfants, adopté par 189 États membres lors de la Session extraordinaire des Nations Unies consacrée aux enfants en mai 2002. Ces deux engagements s’appuient sur des promesses faites par la communauté internationale en 1990 lors du Sommet Mondial pour les enfants. En signant ces accords internationaux, les gouvernements se sont engagés à améliorer les conditions de vie des enfants et à suivre les progrès réalisés à cette fin. Ainsi, il a été attribué à l’UNICEF un rôle de soutien dans cette mission (voir tableau ci-dessous). UN ENGAGEMENT À L’ACTION: RESPONSABILITÉS DE L’ÉLABORATION DE RAPPORTS AUX NIVEAUX NATIONAL ET INTERNATIONAL Les gouvernements qui ont signé la Déclaration du Millénaire, la Déclaration d’un Monde Digne des Enfants et le Plan d’Action se sont également engagés à suivre les progrès vers les buts et objectifs qu’ils contiennent: “Nous allons surveiller régulièrement au niveau national et, le cas échéant, au niveau régional et évaluer les progrès vers les objectifs et les cibles du présent Plan d’Action aux niveaux national, régional et mondial. En conséquence, nous allons renforcer notre capacité statistique nationale à recueillir, analyser et ventiler les données, notamment par sexe, âge et autres facteurs pertinents qui peuvent entraîner des disparités, et appuyer un large éventail de recherches axées sur l’enfant. Nous allons renforcer la coopération internationale pour soutenir les efforts de renforcement des capacités statistiques et renforcer la capacité communautaire de suivi, d’évaluation et de planification.” (Un monde digne des enfants, paragraphe 60) “…Nous allons effectuer des examens périodiques aux niveaux national et infranational des progrès en vue de surmonter les obstacles de façon plus efficace et d’accélérer l’action.…” (Un monde digne des enfants, paragraphe 61) Le Plan d’action (paragraphe 61) préconise également l’implication spécifique de l’UNICEF dans la préparation de rapports d’activités périodiques: “En tant qu’agence de référence mondiale pour les enfants, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance est prié de continuer à préparer et diffuser, en étroite collaboration avec les Gouvernements, les fonds concernés, les programmes et les agences spécialisées du système des Nations Unies, et tous les autres acteurs concernés, le cas échéant, des informations sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Plan d’action.” De même, la Déclaration du Millénaire (paragraphe 31) exige des rapports périodiques sur les progrès réalisés: “…Nous demandons à l’Assemblée Générale d’examiner de façon régulière les progrès accomplis dans la mise en œuvre des dispositions de la présente Déclaration, et prions le Secrétaire Général de publier des rapports périodiques pour examen par l’Assemblée Générale et comme une base pour des mesures supplémentaires.” 2726 M I C S | C O N T E X T E E T O B J E C T I F S Pour atteindre pleinement les objectifs assignés au mécanisme de suivi et évaluation de la mise en œuvre du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) dont le pays s’est doté en fin d’année 2007, et mesurer efficacement les progrès du pays vers les OMD, il est prévu au plan national, l’organisation d’une série d’enquêtes statistiques en vue de renseigner les indicateurs de résultats et d’impact fiables et à temps, et par conséquent de mesurer les progrès accomplis depuis le début de sa mise en œuvre. En plus de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS, 1994), la RCA a réalisée depuis 2000 trois enquêtes à indicateurs multiples (MICS) en 1996, 2000, 2006 et la dernière en 2010 permettant de mesurer les résultats des interventions entreprises par le Gouvernement vers l’atteinte des OMD et les objectifs du Sommet Mondial pour les Enfants. Ce rapport final présente les résultats des indicateurs et les thèmes abordés dans l’enquête réalisée en 2010. OBJECTIFS DE L’ENQUÊTE L’Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) réalisée par la RCA en 2010 a pour objectifs de: • fournir des informations actualisées pour évaluer la situation des enfants et des femmes en RCA; • fournir les données nécessaires pour suivre les progrès vers les objectifs fixés dans la Déclaration du Millénaire et d’autres objectifs convenus au niveau international, comme une base pour une action future; • contribuer à l’amélioration des données et des systèmes de surveillance en RCA et au renforcement des compétences techniques dans la conception, la mise en œuvre et l’analyse de ces systèmes. • générer des données sur la situation des enfants et des femmes, y compris l’identification des groupes vulnérables et des disparités, pour faire connaître les politiques et les interventions. M I C S | I N T R O D U C T I O N 2928 M I C S | I N T R O D U C T I O N M I C S | É C H A N T I L L O N E T M É T H O D O L O G I E D E L ’ E N Q U Ê T E II . ÉCHANTILLON ET MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE 2 .1 PLAN DE SONDAGE L’échantillon de la quatrième enquête par grappes à indicateurs multiples MICS4 de la République Centrafricaine a été conçu pour fournir des estimations pour un grand nombre d’indicateurs sur la situation des enfants et des femmes au niveau national, par milieu de résidence, et pour l’ensemble des 16 préfectures du pays couvertes par l’enquête (à l’exception de la Vakaga pour cause d’insécurité). Les milieux urbains et ruraux des préfectures ont été identifiés comme les principales strates d’échantillonnage et l’échantillon a été sélectionné en deux étapes. Dans chaque strate, un certain nombre d’aires de dénombrements (AD) ont été sélectionnées systématiquement avec une probabilité proportionnelle à la taille. Après que la liste des ménages a été établie dans les aires de dénombrement sélectionnées, un échantillon systématique de 28 ménages a été tiré dans chaque aire de dénombrement. Au total vingt-six (26) grappes sur vingt-huit (28) dans la Vakaga n’ont pas pu être visitées à cause de l’insécurité durant les opérations de collecte des données sur le terrain. En conséquence, la préfecture de la Vakaga a été retirée de l’analyse finale. L’échantillon final a été stratifié par préfecture, par milieu de résidence, et n’est pas auto-pondéré. Pour permettre l’analyse des résultats au niveau national, des pondérations sont utilisées. Une description plus détaillée du plan de sondage se trouve à l’Annexe A. 2 .2 QUESTIONNAIRES Dans le cadre de l’enquête MICS4, quatre questionnaires ont été utilisés: 1) un questionnaire ménage qui a servi à recueillir des informations sur tous les membres habituels du ménage, le ménage, et les caractéristiques de l’habitation; 2) un questionnaire femme administré dans chaque ménage à toutes les femmes âgées de 15-49 ans; 3) un questionnaire enfants de moins de 5 ans, administré aux mères ou gardien(ne)s pour tous les enfants de moins de 5 ans vivant dans le ménage, et 4) un questionnaire homme administré dans un ménage sur deux aux hommes âgés de 15-59 ans. 2 .2 .1 Le questionnaire ménage • Panneau d’information sur le ménage • Feuille d’enregistrement du ménage • Education • Eau et assainissement • Caractéristiques du ménage • Moustiquaires imprégnées • Travail des enfants • Discipline de l’enfant/Situation des enfants maltraités • Lavage des mains • Iodation du sel • Test de VIH/SIDA 2 .2 .2 Le questionnaire individuel femme Ce questionnaire a été administré à toutes les femmes âgées de 15-49 ans vivant dans des ménages, et comprend les modules suivants: • Panneau d’informations sur la femme • Caractéristiques de la femme • Mortalité des enfants • Désir de la dernière naissance • Santé de la mère et du nouveau-né • Symptômes de maladies 3130 M I C S | É C H A N T I L L O N E T M É T H O D O L O G I E D E L ’ E N Q U Ê T E • Contraception • Besoins non satisfaits • Mutilations génitales féminines/Excision • Attitudes vis-à-vis de la violence domestique • Mariage/Union • Comportement sexuel • VIH/SIDA 2 .2 .3 Le questionnaire des enfants de moins de cinq ans Il a été administré aux mères ou aux gardiennes des enfants de moins de 5 ans1 vivant dans les ménages. Ce questionnaire devrait être administré aux mères des enfants de moins de 5 ans. Dans les cas où la mère ne se trouvait pas dans le ménage, une gardienne principale de l’enfant était identifiée et interrogée. Le questionnaire enfant comprend les modules suivants: • Panneau d’informations sur les enfants de moins de 5 ans • Age • Enregistrement des naissances • Développement du jeune enfant • Allaitement • Soins des enfants malades • Paludisme • Vaccination • Anthropométrie 2 .2 .4 Le questionnaire individuel homme Ce questionnaire a été administré à tous les hommes âgés de 15-59 ans, dans un ménage sur deux. Il comprend les modules suivants: • Panneau d’informations sur l’homme ; • Caractéristiques de l’homme ; • Attitudes vis-à-vis des mutilations génitales féminines/Excision ; • Attitudes vis-à-vis de la violence domestique ; • Mariage/Union ; • Comportement sexuel ; • VIH/SIDA ; Les questionnaires ménage, femme et enfant sont basés sur le modèle de questionnaire standards de MICS42 plus précisément à partir de la version française du modèle MICS4. Les particularités de l’enquête MICS-RCA se situent au niveau du questionnaire homme introduit spécifiquement pour tenir compte du volet sérologie VIH/SIDA. L’appui de Macro international a permis l’adaptation des modules relatifs au VIH aux questionnaires standards MICS4. Sur la base des résultats du pré-test, des modifications ont été apportées à la formulation et la traduction des questionnaires. Outre l’administration de questionnaires, les enquêteurs ont effectué des prélèvements sanguins par consentement auprès des femmes âgées de 15 à 49 ans et des hommes âgés de 15 à 59 ans pour le volet sérologie VIH/SIDA. Les enquêteurs ont également analysé le sel utilisé pour la cuisson dans les ménages en vue d’en déterminer la teneur en iode. Ils ont observé l’endroit destiné au lavage des mains des membres habituels du ménage. Enfin, ils ont mesuré le poids et la taille des enfants de moins de 5 ans. Les détails et résultats de ces mesures figurent dans les sections respectives du rapport. 2 .3 FORMATION ET TRAVAIL SUR LE TERRAIN La formation du personnel de collecte et de traitement des données a commencé d’abord par une formation commune de base du 1 au 17 avril 2010. Elle s’est poursuivie par une série de formations spécialisées sur les mesures anthropométriques et l’utilisation du logiciel ENA visant à améliorer directement sur le terrain la qualité des données nutritionnelles et sur les techniques de prélèvements sanguins pour le volet sérologie VIH/SIDA, en ce qui concerne les agents de santé. Les travaux de terrain ont démarré d’abord par la collecte à Bangui du 22 juin au 30 juin 2010. Cette première phase a permis d’évaluer la capacité technique et opérationnelle des agents de collecte ainsi que le dispositif de supervision. La collecte en province a été réalisée du 13 juillet au 7 septembre 2010 et s’est poursuivie dans les zones ayant enregistré un trop faible taux de couverture du 24 décembre 2010 au 7 janvier 2011. 2 .4 TRAITEMENT DES DONNÉES Les données de l’enquête ont été saisies à l’aide du logiciel CSPRo sur 15 micro-ordinateurs mis en réseau et connectés à un poste central. Ce travail a été effectué par 30 opérateurs de saisie de données, 2 assistants et 1 superviseur. La saisie a été faite par deux équipes travaillant alternativement dans la matinée et dans la soirée. Afin d’assurer le contrôle de qualité, tous les questionnaires ont fait l’objet d’une double saisie et des contrôles internes de cohérence ont été effectués. Des procédures et programmes standards élaborés dans le cadre du programme global MICS4 et adaptés aux questionnaires de la République Centrafricaine ont été utilisés à toutes les étapes. Le traitement de texte a commencé un mois après la première collecte des données le 28 juillet 2010 et a été achevé le 14 janvier 2011. Les données ont été analysées à l’aide du programme ‘’Statistical Package for Social Sciences (SPSS)’’, Version 18. La syntaxe-type et le plan d’exploitation des données mis au point par l’UNICEF ont été utilisés à cet effet. 1 Les termes “enfants de moins de 5 ans”, “enfants âgés de 0-4 ans”, et “enfants âgés de 0-59 mois” sont utilisés indifféremment dans ce rapport. 2 Les questionnaires MICS4-types se trouvent sur le site www.childinfo.org M I C S | É C H A N T I L L O N E T M É T H O D O L O G I E D E L ’ E N Q U Ê T E M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 3332 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N III . REPRÉSENTATIVITÉ DE L’ÉCHANTILLON ET CARACTÉRISTIQUES DES MÉNAGES, DES FEMMES, DES ENFANTS ET DES HOMMES ENQUÊTÉS 3 .1 REPRÉSENTATIVITÉ DE L’ÉCHANTILLON Sur un échantillon de 11.966 ménages sélectionnés pour l’enquête, 11821 ont été trouvés par les enquêteurs de terrain (Tableau HH.1). Parmi ceux-ci, 11756 ont été interviewés avec succès soit un taux de réponse des ménages de près de 100%. Dans les ménages interrogés, 12507 femmes (âgées de 15-49 ans) ont été identifiées. Parmi celles-ci, 11510 ont été interrogées avec succès, soit un taux de réponse des femmes de 92%. En outre, 10904 enfants de moins de cinq ans ont été énumérés dans le questionnaire ménage. Les questionnaires ont été remplis pour 10474 de ces enfants, ce qui correspond à un taux de réponse de 96%. Pour les hommes, 6128 étaient éligibles et 5311 ont été interrogés soit un taux de réponse de 87%. Les taux globaux de réponse ont été calculés pour les questionnaires individuels en faisant le produit du taux de réponse du questionnaire ménage par le taux de réponse du questionnaire individuel. Les taux globaux de réponse pour les questionnaires individuels femmes et enfants de moins de cinq ans s’élèvent respectivement à 92% et 96% alors que pour le questionnaire individuel homme, ce taux est de 86%. Tableau HH .1: Résultats des interviews des ménages et individuelles Nombre de ménages, femmes, enfants de moins de 5 ans, hommes selon les taux de réponse, RCA, 2010 Milieu TotalUrbain Rural Ménages sélectionnés 3862 8104 11966 Ménages occupés 3805 8016 11821 Ménages interviewés 3784 7972 11756 Taux de réponse des ménages 99,4 99,5 99,5 Femmes éligibles 4610 7897 12507 Femmes interviewées 4165 7345 11510 Taux de réponse des femmes 90,3 93,0 92,0 Taux de réponse global des femmes 89,8 92,5 91,5 Enfants de moins de 5 ans éligibles 3554 7350 10904 Mères/Gardien(ne)s principaux/ales 3399 7075 10474 Taux de réponse des moins de 5 ans 95,6 96,3 96,1 Taux de réponse global des moins de 5 ans 95,1 95,7 95,5 Hommes éligibles 2139 3989 6128 Hommes interviewés 1727 3584 5311 Taux de réponse des hommes 80,7 89,8 86,7 Taux de réponse global des hommes 80,3 89,4 86,2 L’analyse de la couverture de l’échantillon des ménages indique un taux de réponse des ménages proche de 100% dans les deux milieux de résidence. En revanche, le taux global de réponses des femmes est de 92% (légèrement en deçà de 90% dans les zones urbaines contre 93% en zones rurales). Le taux de réponse des hommes de 15-59 ans et bien plus faible M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 3534 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N (86%) et le taux de couverture global des hommes est particulièrement plus faible dans les zones urbaines en raison de leurs occupations. 3 .2 CARACTÉRISTIQUES DES MÉNAGES La répartition de la population pondérée par âge et par sexe de l’étude figure au tableau HH.2. Cette répartition a servi à produire la pyramide des âges (Graphique HH.1). Dans les 11756 ménages interviewés avec succès dans l’étude, 56146 membres du ménage ont été dénombrés. Parmi ceux-ci, 27307 étaient des hommes et 28839 des femmes. Tableau HH .2: Distribution des membres du ménage par âge et par sexe Nombre et pourcentage de la population par groupe d’âges quinquennaux, rapport de dépendance, et répartition des enfants (âgés de 0 à 17 ans) et adultes (âgés de 18 ans ou plus) par sexe, RCA 2010 Age Hommes Femmes Total Nombre Pourcentage Nombre Pourcentage Nombre Pourcentage 0-4 5502 20,1 5541 19,2 11043 19,7 5-9 4645 17 4471 15,5 9116 16,2 10-14 3422 12,5 3357 11,6 6778 12,1 15-19 2196 8 2716 9,4 4912 8,7 20-24 2037 7,5 2923 10,1 4961 8,8 25-29 2164 7,9 2422 8,4 4586 8,2 30-34 1687 6,2 1708 5,9 3395 6 35-39 1449 5,3 1409 4,9 2859 5,1 40-44 1250 4,6 1127 3,9 2376 4,2 45-49 927 3,4 836 2,9 1762 3,1 50-54 684 2,5 900 3,1 1584 2,8 55-59 430 1,6 459 1,6 889 1,6 60-64 394 1,4 413 1,4 807 1,4 65-69 241 0,9 229 0,8 471 0,8 70-74 137 0,5 177 0,6 314 0,6 75-79 70 0,3 68 0,2 138 0,2 80-84 40 0,1 46 0,2 86 0,2 85+ 21 0,1 31 0,1 52 0,1 Manquant 10 0 6 0 17 0 Groupe d’âges de dépendance 0-14 13568 49,7 13369 46,4 26937 48 15-64 13219 48,4 14912 51,7 28131 50,1 65+ 510 1,9 552 1,9 1061 1,9 Manquant 10 0 6 0 17 0 Population des enfants et adultes Enfant de 0-17 ans 14899 54,6 14864 51,5 29763 53 Adultes de plus de 18 ans 12398 45,4 13969 48,4 26367 47 Manquant 10 0 6 0 17 0 Total 27307 100 28839 100 56146 100 3 .3 STRUCTURE PAR ÂGE ET SEXE DE LA POPULATION La structure par âge et par sexe de la population centrafricaine est typique de la structure des pays en développement. La base assez large de la pyramide des âges est caractéristique d’un pays à forte fécondité. Les flancs de la pyramide se rétrécissent régulièrement avec l’âge pour atteindre un sommet effilé révélant un niveau de mortalité générale très élevée. On note par ailleurs de légères perturbations dans certains groupes d’âges en particulier chez les jeunes femmes de 15 à 19 ans et chez les jeunes hommes âgés de 25 à 29 ans. Ces perturbations, n’ont pas une incidence sur la structure générale de la population centrafricaine qui a la même distribution que celle du recensement de 2003. Par ailleurs, il y a un déficit certain de femmes et d’hommes de 15-24 ans qui est dû aux enquêteurs/enquêtrices qui ont volontairement rajeuni certaines femmes ou hommes à 14 ans pour éviter de les interroger. Graphique HH.1: Pyramide des âges, RCA 2010 3 .4 CARACTÉRISTIQUES DES MÉNAGES Le tableau HH.3 fournit les informations de base relatives aux ménages et présente les nombres pondérés et non pondérés ainsi que les informations sur les caractéristiques des ménages interrogés dans l’enquête. Ces informations sont essentielles pour l’interprétation des résultats. Les autres tableaux de ce rapport ne sont présentés qu’avec des nombres pondérés. (voir l’Annexe A pour plus de détails sur la pondération). Le tableau HH.3 fournit des renseignements sur la répartition des ménages par préfecture, milieu de résidence et nombre de membres du ménage ainsi que la répartition selon le sexe, le niveau d’éducation et le groupe ethnique du chef de ménage. Ces caractéristiques de base sont utilisées dans tous les tableaux du présent rapport. Les chiffres dans le tableau sont également destinés à montrer les nombres d’observations par grandes catégories d’analyse. Les nombres totaux pondérés et non pondérés de ménages sont égaux, les poids d’échantillonnage ayant été normalisés (voir Annexe A). Le tableau HH.4 montre les proportions de ménages ayant au moins un enfant de moins de 18 ans, un enfant de moins de 5 ans, une femme éligible âgée de 15-49 ans et un homme éligible âgé de 15 à 59 ans. Le tableau montre aussi la taille moyenne pondérée du ménage estimée par l’enquête à 4,8 membres par ménage pour l’ensemble du pays. M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 3736 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Tableau HH .4: Composition du ménage Distribution en pourcentage des ménages selon certaines caractéristiques, RCA 2010 Pourcentage pondéré Nombre de ménages Pondéré Non pondéré Sexe du chef de ménage Masculin 78,0 9173 9245 Féminin 22,0 2583 2511 Préfecture Ombella Mpoko 10,4 1222 781 Lobaye 6,7 787 768 Mambéré-Kadéï 9,4 1108 782 Nana Mambéré 6,1 714 784 Sangha-Mbaéré 2,6 306 777 Ouham Pende 12,3 1446 738 Ouham 8,5 998 728 Kémo 3,1 364 780 Nana Grébizi 2,4 288 765 Ouaka 6,4 757 719 Haute-Kotto 1,9 225 704 Bamingui-Bangoran 0,6 66 507 Basse Kotto 7,9 923 778 Mbomou 4,4 512 762 Haut Mbomou 1,3 154 562 Bangui 15,6 1837 767 Milieu Urbain 34,8 4094 3784 Rural 65,2 7662 7972 Nombre de membres du ménage 1 9,6 1128 1254 2 11,5 1348 1442 3 15,5 1819 1865 4 16,3 1913 1872 5 14,4 1688 1660 6 10,5 1233 1208 7 7,9 926 907 8 4,9 579 554 9 3,6 428 383 10+ 5,9 695 611 Instruction du chef de ménage Aucune 24,4 2874 2936 Primaire 46,3 5447 5739 Secondaire et plus 28,8 3390 3050 Manquant/NSP 0,4 44 31 Tableau HH .4: Composition du ménage (suite) Pourcentage pondéré Nombre de ménages Pondéré Non pondéré Ethnie du chef de ménage Haoussa 4,7 555 576 Sara 5,8 682 534 Mboum 6,9 807 502 Gbaya 28,9 3397 2766 Mandja 7,9 930 1211 Banda 23,5 2767 3236 Ngbaka-Bantou 6,7 790 776 Yakoma-Sango 5,7 665 566 Zandé/Nzakara 3,0 352 747 Autres ethnies locales 3,5 410 509 Ethnies non centrafricaines 2,8 333 266 Manquant 0,6 67 67 Total 100 11756 11756 Ménages ayant au moins un enfant âgé de 0-4 ans 58,3 11756 11756 Ménages ayant au moins un enfant âgé de 0-17 ans 81,6 11756 11756 Ménages ayant au moins une femme âgée de 15-49 ans 81,0 11756 11756 Ménages ayant au moins un homme âgé de 15-59 ans 72,6 11756 11756 Taille moyenne des ménages 4,8 11756 11756 3 .5 CARACTÉRISTIQUES DES ENQUÊTÉS: FEMMES DE 15-49 ANS, ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS ET HOMMES DE 15-59 ANS Les tableaux HH.5, HH.6 et HH.7 fournissent des informations sur les caractéristiques de base des femmes âgées de 15-49 ans, des enfants âgés de moins de 5 ans et des hommes de 15-59 ans. Dans les trois tableaux, les nombres totaux d’observations pondérées et non pondérées sont égaux, les poids d’échantillonnage ayant été normalisés. En plus de fournir d’utiles informations sur les caractéristiques de base des femmes, des enfants et des hommes, les tableaux sont également destinés à montrer les nombres d’observations au niveau de chaque catégorie de base. Ces catégories sont utilisées dans les tableaux suivants du présent rapport. Le tableau HH.5 fournit les caractéristiques sociodémographiques de base des enquêtées âgées de 15-49 ans. Le tableau comprend des informations relatives à la répartition des femmes selon la région, la résidence, l’âge, l’état matrimonial, l’état de maternité, les naissances au cours des deux dernières années, l’instruction3, les quintiles de l’indice du bien-être économique4 et le groupe ethnique. L’échantillon pondéré des femmes est relativement faible dans certaines préfectures comme le Bamingui- Bangoran ou le Haut-Mbomou, mais cela ne devrait pas affecter les résultats de l’enquête dans ces localités. 3 Sauf indication contraire, “instruction”, dans le présent rapport, se réfère au niveau d’instruction de l’enquêtée lorsque ledit niveau sert de variable de base. 4 L’analyse des composantes principales a été faite à l’aide d’informations sur la propriété des biens de consommation, les caractéristiques du logement, l’eau et l’assainissement, et les autres caractéristiques qui sont liées au bien-être économique du ménage pour attribuer des poids (poids local du facteur) à chacun des patrimoines des ménages. A chaque ménage il a été attribué un score de richesse basé sur ces poids et le patrimoine de ce ménage. La population des ménages de l’enquête a ensuite été classée en fonction du score de bien-être économique du ménage dans lequel elle vit, et a finalement été divisée en 5 parties égales (quintiles) allant de la plus faible (la plus pauvre) à la plus élevée (la plus riche). L’indice de bien-être économique est supposé capturer la richesse à long terme sous-jacente grâce à l’information sur le patrimoine des ménages et est destiné à produire un classement des ménages sur la base de leur bien-être économique, du plus pauvre au plus riche. L’indice de bien-être économique ne donne aucune information sur la pauvreté absolue, les niveaux actuels de revenu ou de dépenses. Les scores de bien-être économique calculés ne sont applicables qu’à l’ensemble de données particulier sur lequel ils sont basés. De plus amples informations sur la construction de l’indice de richesse se trouvent dans Rutstein and Johnson, 2004, Filmer and Pritchett, 2001, et Gwatkin et. Al., 2000. M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 3938 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Tableau HH .5: Caractéristiques de base des femmes Répartition en pourcentage des femmes âgées de 15-49 ans selon les caractéristiques de base sélectionnées, RCA 2010 Pourcentage pondéré Nombre de femmes Pondéré Non pondéré Préfecture Ombella Mpoko 10,4 1201 849 Lobaye 7,0 803 809 Mambéré Kadéï 9,1 1051 777 Nana Mambéré 5,1 589 693 Sangha-Mbaéré 2,6 296 797 Ouham Pende 11,6 1331 723 Ouham 8,1 933 715 Kémo 3,0 348 803 Nana-Grébizi 2,3 267 751 Ouaka 5,0 572 598 Haute-Kotto 1,8 209 693 Bamingui-Bangoran 0,5 55 449 Basse Kotto 6,6 755 705 Mbomou 3,6 416 652 Haut Mbomou 1,1 124 459 Bangui 21,9 2515 993 Milieu Urbain 41,6 4790 4165 Rural 58,4 6720 7345 Age 15-19 19,8 2285 2349 20-24 22,7 2609 2485 25-29 18,6 2136 2125 30-34 13,2 1515 1507 35-39 10,7 1233 1249 40-44 8,5 983 1009 45-49 6,5 749 786 Situation de famille/Union Mariée actuellement/vit avec un homme 76,5 8807 8923 Veuve 3,8 433 403 Divorcée 1,4 161 167 Séparée 7,3 842 821 Jamais mariée/vécu avec un homme 10,9 1258 1188 Manquant 0,1 9 8 Etat de maternité A déjà mis au monde 81,2 9343 9417 N’a jamais mis au monde 18,8 2167 2093 Tableau HH .5: Caractéristiques de base des femmes (suite) Pourcentage pondéré Nombre de femmes Pondéré Non pondéré N’a pas eu de naissance au cours des deux dernières années 62,1 7151 6969 Manquant 37,9 4359 4541 Instruction Aucune 38,5 4430 4775 Primaire 41,1 4731 5060 Secondaire et plus 20,4 2349 1675 Total 100 11510 11510 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 19,2 2206 2399 Second 19,3 2226 2670 Moyen 19,2 2204 2669 Quatrième 20,5 2357 2206 Le plus riche 21,9 2517 1566 Ethnie du chef de ménage Haoussa 4,7 546 583 Sara 6,0 694 531 Mboum 6,3 729 472 Gbaya 29,0 3339 2761 Mandja 8,3 951 1247 Banda 21,3 2446 2984 Ngbaka-Bantou 8,0 918 873 Yakoma-Sango 6,8 781 624 Zandé/Nzakara 2,7 313 619 Autres ethnies locales 3,4 397 481 Ethnies non centrafricaines 2,9 329 269 Manquant 0,6 66 66 Total 100 11510 11510 Les mêmes caractéristiques de base pour les enfants de moins de 5 ans figurent au tableau HH.6. M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 4140 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Tableau HH .6: Caractéristiques des enfants de moins de 5 ans Répartition en pourcentage des enfants de moins de cinq ans selon les caractéristiques sélectionnées, RCA 2010 Pourcentage pondéré Nombre d’enfants Pondéré Non pondéré Sexe Masculin 49,8 5216 5163 Féminin 50,2 5258 5311 Préfecture Ombella Mpoko 10,7 1125 773 Lobaye 8,2 857 838 Mambéré-Kadéï 9,6 1003 713 Nana Mambéré 5,1 537 591 Sangha-Mbaéré 3,0 311 785 Ouham Pende 12,6 1317 679 Ouham 8,6 900 663 Kémo 3,6 376 834 Nana-Grébizi 2,4 251 675 Ouaka 5,5 575 557 Haute-Kotto 2,0 209 644 Bamingui-Bangoran 0,5 53 393 Basse Kotto 7,3 768 685 Mbomou 3,8 394 584 Haut Mbomou 1,0 103 352 Bangui 15,7 1647 657 Milieu de résidence Urbain 35,2 3686 3399 Rural 64,8 6788 7075 Âge 0-5 mois 11,6 1215 1283 6-11 mois 11,1 1162 1157 12-23 mois 20,1 2105 2109 24-35 mois 20,7 2172 2154 36-47 mois 20,0 2097 2041 48_59 mois 16,5 1723 1730 Instruction de la mère Aucune 41,8 4377 4535 Primaire 42,8 4482 4723 Secondaire et plus 15,4 1616 1216 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 21,4 2244 2316 Second 21,9 2290 2609 Moyen 21,1 2211 2518 Quatrième 19,2 2008 1893 Le plus riche 16,4 1720 1138 Tableau HH .6: Caractéristiques des enfants de moins de 5 ans (suite) Pourcentage pondéré Nombre d’enfants Pondéré Non pondéré Ethnie du chef de ménage Haoussa 4,5 476 499 Sara 6,8 713 516 Mboum 6,4 669 427 Gbaya 29,0 3037 2480 Mandja 8,3 865 1203 Banda 21,2 2221 2697 Ngbaka-Bantou 8,3 873 887 Yakoma-Sango 6,1 636 549 Zandé/Nzakara 2,5 264 507 Autres ethnies locales 3,6 379 416 Ethnies non centrafricaines 2,7 279 233 Manquant 0,6 62 60 Total 100 10474 10474 Le tableau HH.7 présente les caractéristiques des hommes de 15-59 ans selon les mêmes variables. Tableau HH .7: Caractéristiques de base des hommes Répartition en pourcentage des hommes âgés de 15-59 ans selon les caractéristiques de base sélectionnées, RCA, 2010 Caractéristiques Pourcentage pondéré Nombre d’hommes Pondéré Non pondéré Préfecture Ombella Mpoko 9,4 499 346 Lobaye 6,3 332 346 Mambéré Kadéï 8,4 447 341 Nana Mambéré 5,2 274 336 Sangha Mbaéré 2,4 128 318 Ouham Pende 11,3 599 314 Ouham 8,4 449 360 Kémo 3,3 175 392 Nana Grébizi 2,5 130 365 Ouaka 5,0 268 278 Haute-Kotto 1,9 100 325 Bamingui-Bangoran 0,5 27 211 Basse Kotto 3,7 378 369 Mbomou 0,9 198 328 Haut Mbomou 23,2 49 192 Bangui 40,6 1234 461 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 4342 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Tableau HH .7: Caractéristiques de base des hommes (suite) Caractéristiques Pourcentage pondéré Nombre d’hommes Pondéré Non pondéré Milieu de résidence Urbain 59,4 2157 1727 Rural 18,0 3154 3584 Âge 15-19 15,6 954 879 20-24 17,1 831 810 25-29 13,0 910 882 30-34 10,8 690 695 35-39 9,8 574 619 40-44 6,9 520 527 45-49 5,6 368 396 50-54 3,1 299 313 55-59 68,5 165 190 Situation de famille/Union Marié actuellement/vit avec une femme 1,2 3637 3714 Veuf 1,2 65 75 Divorcé 4,9 64 67 Séparé 23,8 262 259 Jamais marié/vécu avec une femme 0,3 1265 1179 Manquant 13,1 17 14 Niveau d’instruction de l’homme Aucun 49,2 695 730 Primaire 37,8 2611 2847 Secondaire et plus 0,0 2005 1733 Manquant/NSP 18,3 0 1 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 21,2 970 1131 Second 19,3 1125 1346 Moyen 19,1 1023 1224 Quatrième 22,2 1014 925 Le plus riche 9,4 1178 685 Total 3,9 5311 5311 Tableau HH .7: Caractéristiques de base des hommes (suite) Caractéristiques Pourcentage pondéré Nombre d’hommes Pondéré Non pondéré Ethnie du chef de ménage Haoussa 6,5 206 221 Sara 5,2 344 243 Mboum 29,2 276 184 Gbaya 9,4 1552 1277 Mandja 22,9 497 640 Banda 7,5 1214 1440 Ngbaka-Bantou 6,2 399 381 Yakoma-Sango 2,6 332 274 Zande/Nzakara 3,1 136 290 Autres ethnies locales 2,9 164 199 Ethnies non centrafricaines 0,7 155 122 Manquant 100 35 40 Total 9,4 5311 5311 3 .6 ORPHELINS ET ENFANTS VULNÉRABLES Dans son préambule, la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) reconnaît le manque de maturité physique et intellectuelle de l’enfant par rapport à l’adulte. Les enfants qui sont obligés d’assumer les responsabilités d’adultes seront privés d’enfance et courent un risque important d’exclusion et d’invisibilité. En effet, de plus en plus d’enfants sont obligés, après la mort de l’un ou de leurs deux parents, d’assurer non seulement la responsabilité de leur propre existence, mais aussi de celle de leurs frères et sœurs plus jeunes ; ce qui a souvent des conséquences tragiques sur leurs droits et leur développement. Ceux qui vivent dans des ménages vulnérables peuvent être exposés à un risque accru de négligence ou d’exploitation si les parents ne sont pas là pour les assister. La pandémie du VIH/SIDA est l’un des facteurs qui alourdissent ces statistiques alarmantes; sans elle, le nombre d’orphelins et enfants vulnérables dans le monde devrait diminuer. Lors de l’enquête, des questions ont été posées pour savoir si les parents biologiques des enfants de 0 à 14 ans sont vivants ou non et s’ils vivent sous le même toit que leurs enfants. 3 .6 .1 Enfants ne vivant pas avec leurs parents biologiques Les résultats du tableau HH.8 indiquent que près de un enfant sur six (15%) ne vit pas avec ses parents biologiques, avec plus de la moitié qui a ses deux parents encore en vie et moins d’un enfant sur dix a l’un ou deux de ses parents décédés. Dans le premier cas, il peut s’agir des enfants vivant à l’intérieur du pays qui sont confiés par leurs parents à la demande des oncles ou des tantes du côté paternel ou maternel ou pour aller à l’école secondaire . Dans le second cas, il s’agirait des enfants contraints par le décès de l’un ou des deux parents à vivre chez d’autres membres de la famille. Ces deux catégories d’enfants sont souvent moins bien lotis (en terme d’éducation, d’accès aux services de santé et de protection en général) que les enfants vivant avec au moins un de leurs parents biologiques. Les garçons subissent moins souvent ce phénomène (13%) que les filles (16%). La proportion des enfants qui ne vivent pas avec leurs parents biologiques est de 15% au niveau national et varie peu d’une préfecture à l’autre (16% dans l’Ombelle Mpoko, 17% dans la Mambéré-Kadéï, 15% dans la Nana Mambéré, 18% dans le Bamingui-Bangoran, 18% dans le Mbomou et 18% dans la capitale Bangui). Dans tous les cas, la plupart des enfants ont encore leurs deux parents en vie. M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 4544 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Le phénomène des enfants qui ne vivent pas avec leurs parents biologiques est plus développé en milieu urbain qu’en milieu rural (18% contre 13%). Par ailleurs, bien que le pourcentage des enfants de 5 à 9 ans qui ne vivent pas avec leurs parents biologiques avoisine la moyenne nationale de 15%, les enfants des tranches d’âges de 10 à 14 ans et de 15 à 17 ans sont les plus concernés avec respectivement 22% et 34%. Cependant, il pourrait là s’agir d’enfants envoyés dans des familles en centres urbains qui sont plus près des écoles secondaires. Les ménages dont les chefs sont les plus riches (18%) et riches (14%) hébergent le plus souvent des enfants qui ne vivent pas avec leurs parents biologiques que les ménages des autres catégories de bien-être économique. Les proportions d’enfants qui ne vivent pas avec leurs parents biologiques sont légèrement plus importantes dans les familles dont les chefs de ménages sont d’ethnies Zandé-Nzakara (21%) ou Mandja (16%), comparativement à la moyenne nationale de 15%. Cette différence peut s’expliquer par la coutume selon laquelle les enfants nés des parents biologiques sont considérés comme les propres fils ou filles des tantes et des oncles paternels ou maternels et vivent avec eux. 3 .6 .2 Enfants orphelins D’après les données du tableau HH.8, au niveau national, 13% d’enfants âgés de moins de 17 ans sont des orphelins d’un ou des deux parents. Pour les enfants orphelins, 5% d’entre eux ont perdu leur père et vivent avec leur mère et 2% ont perdu leur mère et habitent chez leur père. Les enfants orphelins sont plus nombreux en milieu urbain que rural (16% contre 11%). Au niveau préfectoral, la proportion des orphelins est plus élevée dans la Nana-Grébizi (17%) tandis qu’elle est plus basse dans la Nana-Mambéré et la Sangha-Mbaéré avec chacune 8%. La capitale Bangui avec 18% des orphelins dépasse toutes les localités du pays. Les enfants orphelins sont plus nombreux dans les tranches d’âges de 10 à 14 ans et 15 à 17 ans avec respectivement 20% et 27%. Les enfants orphelins sont plus nombreux dans les ménages les plus riches (15%) et dans les ménages dont les chefs de ménages sont Mandja (15%). 3 .7 TYPOLOGIE DES MÉNAGES La composition du ménage peut se définir en fonction des liens horizontaux et verticaux avec le chef de ménage. De manière générale, on distingue : • les ménages nucléaires constitués uniquement du chef de ménage, de son (ou ses) épouse(s)/x et de leurs descendants directs, • les ménages semi-nucléaires constitués du chef de ménage, son (ou ses) épouse(s)/x, leurs enfants directs, les parents ou beaux-parents du chef de ménage et, les petits fils des époux, • les ménages élargis constitués de membres dont les liens familiaux peuvent être directs ou indirects; il peut tout aussi bien n’y avoir entre eux aucun lien familial réel. Comme pour le recensement de 2003, un peu plus de trois ménages sur cinq (61%) sont de type nucléaire (tableau HH.9). Ce type de ménages est plus répandu en milieu rural (68%) qu’en milieu urbain (48%). On pourrait expliquer cette différence par une plus grande disponibilité des infrastructures sanitaires et d’éducation en milieu urbain ce qui attire le déplacement des populations des campagnes vers leur famille urbaine à la recherche d’une vie meilleure. On note également que c’est seulement à Bangui (57%) et dans les ménages du quatrième quintile (50%) et les plus riches (57%) que la proportion de ménages élargis est plus importante que celle des ménages de type nucléaire. Par ailleurs, les ménages dirigés par les femmes sont plus souvent de type élargi et proportionnellement plus nombreux à être de ce type que ceux dirigés par des hommes. Ta b le au H H .8 : M o d es d e vi e d es e n fa n ts e t ét at d ’o rp h el in R é p ar ti ti o n e n p o u rc e n ta g e d e s e n fa n ts â g é s d e 0 -1 7 an s se lo n le s m o d e s d e v ie , p o u rc e n ta g e d ’e n fa n ts â g é s d e 0 -1 7 an s n e v iv an t p as a ve c u n p ar e n t b io lo g iq u e d an s le m é n ag e , e t p o u rc e n ta g e d ’e n fa n ts d o n t l’u n o u le s d e u x p ar e n ts s o n t d é cé d é s, R C A 2 0 10 C ar ac té ris tiq ue s V it av ec le s de ux pa re nt s N e vi t a ve c au cu n de s de ux p ar en ts Im po ss ib le d e dé te rm in er N e vi t q u’ av ec la m èr e N e vi t q u’ av ec le pè re Im po ss ib le de dé te rm in er To ta l N e vi t p as av ec u n pa re nt bi o lo gi qu e [1 ] L’u n o u le s de ux p ar en ts dé cé dé (s ) [ 2] N o m br e d ’e nf an ts âg és d e 0 -1 7 an s Se ul le pè re e n vi e Se ul e la m èr e en vi e Le s de ux so nt e n vi e Le s de ux so nt dé cé dé s Pè re en vi e Pè re dé cé dé M èr e en v ie M èr e dé cé dé e Se xe M as cu lin 59 ,5 1, 5 2, 4 7, 8 1, 6 14 ,5 5, 0 4, 7 1, 7 1, 2 10 0 13 ,4 12 ,3 14 89 9 Fé m in in 57 ,1 1, 8 2, 5 9, 7 1, 9 14 ,9 5, 3 3, 5 1, 3 1, 9 10 0 16 ,0 12 ,9 14 86 4 Pr éf ec tu re O m be lla M po ko 56 ,1 1, 8 1, 6 11 ,4 1, 1 15 ,5 5, 0 4, 5 1, 3 1, 4 10 0 16 ,1 11 ,0 30 63 Lo ba ye 57 ,4 1, 9 2, 4 9, 0 1, 4 17 ,2 5, 0 3, 4 1, 7 ,7 10 0 14 ,6 12 ,4 22 43 M am bé ré -K ad éï 55 ,5 1, 9 3, 3 9, 7 2, 2 16 ,7 4, 9 3, 2 1, 5 1, 2 10 0 17 ,0 13 ,8 29 0 1 N an a M am bé ré 61 ,2 2, 3 2, 6 9, 3 ,9 11 ,0 6, 4 2, 7 1, 5 2, 1 10 0 15 ,1 13 ,8 15 54 Sa ng ha M ba ér é 59 ,7 ,7 2, 9 7, 3 2, 5 14 ,5 4, 7 4, 5 1, 4 1, 9 10 0 13 ,3 12 ,1 89 2 O uh am -P én dé 6 4, 6 1, 1 2, 0 6, 7 2, 0 12 ,8 5, 0 3, 1 1, 1 1, 6 10 0 11 ,8 11 ,1 37 83 O uh am 63 ,8 1, 5 2, 9 5, 8 ,9 12 ,2 4, 6 5, 0 1, 6 1, 6 10 0 11 ,1 11 ,6 26 67 Ké m o 66 ,6 1, 5 2, 3 7, 2 1, 3 10 ,7 3, 4 4, 2 1, 9 1, 0 10 0 12 ,3 10 ,3 99 6 N an a G ré bi zi 62 ,7 2, 0 1, 6 7, 5 1, 6 11 ,3 5, 2 4, 2 1, 6 2, 3 10 0 12 ,7 12 ,0 70 0 O ua ka 62 ,5 ,9 1, 4 9, 4 ,7 12 ,9 3, 4 4, 6 1, 7 2, 5 10 0 12 ,5 8 ,1 15 13 H au te -K o tt o 6 4, 5 2, 0 2, 5 9, 0 1, 7 11 ,0 1, 7 4, 9 1, 5 1, 4 10 0 15 ,1 9, 3 56 1 B am in gu i- B an go ra n 55 ,9 1, 7 3, 1 11 ,0 3, 3 13 ,8 5, 7 3, 2 1, 4 ,9 10 0 19 ,1 15 ,3 15 1 B as se K o tt o 67 ,0 1, 3 1, 9 7, 9 1, 4 9, 9 3, 0 4, 9 1, 4 1, 3 10 0 12 ,5 8 ,9 19 92 M bo m o u 52 ,4 2, 2 2, 5 11 ,6 2, 2 17 ,5 4, 3 5, 3 ,6 1, 4 10 0 18 ,5 11 ,8 10 77 H au t M bo m o u 49 ,2 2, 9 2, 6 10 ,7 3, 0 23 ,1 2, 9 2, 8 ,9 1, 9 10 0 19 ,2 12 ,5 26 3 B an gu i 47 ,6 1, 9 3, 1 9, 6 3, 0 18 ,9 7, 8 4, 6 1, 7 1, 8 10 0 17 ,6 17 ,7 52 65 M ili eu d e ré si de nc e U rb ai n 50 ,0 1, 8 3, 0 10 ,4 2, 6 18 ,3 6, 3 4, 4 1, 6 1, 6 10 0 17 ,8 15 ,5 11 20 0 R ur al 63 ,3 1, 6 2, 1 7, 8 1, 3 12 ,5 4, 4 3, 9 1, 4 1, 5 10 0 12 ,8 10 ,9 18 56 3 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 4746 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Ta b le au H H .8 : M o d es d e vi e d es e n fa n ts e t ét at d ’o rp h el in (s u it e) C ar ac té ris tiq ue s V it av ec le s de ux pa re nt s N e vi t a ve c au cu n de s de ux p ar en ts Im po ss ib le d e dé te rm in er N e vi t q u’ av ec la m èr e N e vi t q u’ av ec le pè re Im po ss ib le de dé te rm in er To ta l N e vi t p as av ec u n pa re nt bi o lo gi qu e [1 ] L’u n o u le s de ux p ar en ts dé cé dé (s ) [ 2] N o m br e d ’e nf an ts âg és d e 0 -1 7 an s Se ul le pè re e n vi e Se ul e la m èr e en vi e Le s de ux so nt e n vi e Le s de ux so nt dé cé dé s Pè re en vi e Pè re dé cé dé M èr e en v ie M èr e dé cé dé e A ge 0 -4 a ns 68 ,9 ,5 ,5 3, 8 ,2 19 ,9 3, 3 1, 8 ,3 ,8 10 0 4, 9 4, 8 11 0 43 5- 9 an s 59 ,0 1, 9 2, 3 9, 3 1, 3 14 ,2 5, 1 4, 7 1, 5 ,8 10 0 14 ,8 12 ,1 91 16 10 -1 4 an s 50 ,3 2, 5 4, 2 12 ,3 3, 3 10 ,0 7, 2 6, 5 2, 7 1, 0 10 0 22 ,3 20 ,0 67 78 15 -1 7 an s 34 ,3 3, 5 6, 6 18 ,3 5, 8 7, 3 7, 5 5, 3 3, 2 8 ,3 10 0 34 ,2 26 ,8 28 26 To ta l 58 ,3 1, 7 2, 5 8 ,8 1, 8 14 ,7 5, 2 4, 1 1, 5 1, 6 10 0 14 ,7 12 ,6 29 76 3 Q ui nt ile d u bi en -ê tr e éc o no m iq ue Le p lu s pa uv re 57 ,5 1, 8 2, 5 8 ,3 1, 1 16 ,0 6, 3 3, 5 1, 2 1, 7 10 0 13 ,7 13 ,0 59 34 Se co nd 65 ,8 1, 3 1, 9 6, 8 1, 2 13 ,0 4, 3 2, 8 1, 7 1, 3 10 0 11 ,1 10 ,4 60 19 M o ye n 63 ,3 1, 8 2, 5 7, 6 1, 7 11 ,6 4, 2 4, 6 1, 3 1, 6 10 0 13 ,5 11 ,3 60 92 Q ua tr iè m e 52 ,1 1, 7 2, 4 10 ,7 2, 1 17 ,5 6, 1 4, 1 1, 5 1, 7 10 0 17 ,0 13 ,9 59 72 Le p lu s ric he 52 ,5 1, 8 3, 1 10 ,5 2, 9 15 ,5 4, 8 5, 7 1, 9 1, 5 10 0 18 ,2 14 ,5 57 45 Et hn ie d u ch ef d e m én ag e H ao us sa 59 ,3 1, 3 1, 7 9, 5 2, 1 14 ,3 6, 2 3, 5 ,6 1, 5 10 0 14 ,6 11 ,9 13 93 Sa ra 68 ,9 1, 9 2, 4 6, 2 1, 5 11 ,3 2, 8 2, 4 1, 0 1, 5 10 0 12 ,1 9, 8 20 55 M bo um 58 ,2 1, 4 2, 2 7, 0 2, 5 15 ,8 6, 7 3, 3 1, 2 1, 5 10 0 13 ,2 14 ,2 18 47 G ba ya 58 ,2 1, 7 2, 8 8 ,6 1, 6 14 ,4 5, 6 3, 8 1, 7 1, 6 10 0 14 ,7 13 ,4 86 39 M an dj a 56 ,1 2, 2 2, 2 10 ,4 1, 6 15 ,1 4, 9 4, 3 1, 2 2, 0 10 0 16 ,3 12 ,3 24 52 B an da 59 ,8 1, 5 2, 1 9, 5 1, 7 12 ,1 4, 5 5, 5 1, 7 1, 5 10 0 14 ,8 11 ,5 62 78 N gb ak a- B an to u 54 ,8 2, 1 1, 8 7, 6 1, 8 18 ,5 5, 8 4, 7 1, 9 1, 1 10 0 13 ,3 13 ,3 24 55 Ya ko m a- Sa ng o 56 ,7 1, 3 3, 2 8 ,1 1, 9 17 ,2 4, 8 3, 1 2, 3 1, 4 10 0 14 ,5 13 ,6 18 53 Z an de /N za ka ra 46 ,8 2, 5 3, 4 11 ,7 3, 4 19 ,1 5, 7 5, 5 ,6 1, 3 10 0 21 ,0 15 ,5 72 8 A ut re s et hn ie s lo ca le s 57 ,4 ,8 3, 9 10 ,2 2, 3 15 ,3 4, 6 2, 9 1, 5 1, 1 10 0 17 ,2 13 ,1 10 92 Et hn ie s no n ce nt ra fr ic ai ne s 56 ,6 1, 5 1, 8 9, 1 1, 5 20 ,0 3, 8 2, 8 ,1 2, 9 10 0 13 ,9 9, 4 78 2 M an qu an t 36 ,2 ,6 2, 7 12 ,3 1, 8 21 ,8 13 ,6 8 ,4 1, 4 1, 2 10 0 17 ,5 20 ,1 18 9 To ta l 58 ,3 1, 7 2, 5 8, 8 1, 8 14 ,7 5, 2 4 ,1 1, 5 1, 6 10 0 14 ,7 12 ,6 29 76 3 [1 ] I n di ca te ur M IC S 9. 17 ; [2 ] I n di ca te ur M IC S 9. 18 Tableau HH .9: Typologie des ménages Répartition des ménages selon le type de ménage: nucléaire, semi-nucléaire et élargi, RCA 2010 Caractéristiques Type de ménage TotalNucléaire Semi-nucléaire Élargi Milieu de résidence Urbain 48,1 1,4 50,5 100 Rural 68,3 1,6 30,1 100 Préfecture Ombella-Mpoko 55,8 2 42,2 100 Lobaye 54,5 1,8 43,7 100 Mambéré-Kadéï 57 1 42 100 Nana Mambéré 69,8 0,7 29,5 100 Sangha Mbaéré 60,1 2,7 37,2 100 Ouham Pende 72,8 0,9 26,3 100 Ouham 67,9 1,8 30,3 100 Kémo 61,2 2,2 36,7 100 Nana Grébizi 61,2 1,3 37,6 100 Ouaka 73,3 2,7 24 100 Haute-Kotto 58,3 2,1 39,5 100 Bamingui-Bangoran 63,3 1,5 35,3 100 Basse Kotto 76 0,9 23,1 100 Mbomou 63,6 1,6 34,8 100 Haut Mbomou 67,1 1,2 31,7 100 Bangui 41,2 1,4 57,4 100 Instruction du chef de ménage Aucune 61,1 1,2 37,7 100 Primaire 65,2 1,6 33,2 100 Secondaire et plus 55,4 1,6 43,1 100 Manquant/NSP (45,3) (0,7) (54,0) 100 Sexe du chef de ménage Masculin 65,1 1,5 33,4 100 Féminin 47,8 1,4 50,8 100 Total 61,3 1,5 37,2 100 Religion du chef de ménage Catholique 59,5 1,3 39,1 100 Protestant 61,8 1,6 36,6 100 Musulmane 65,4 1,1 33,5 100 Autre religion 51,0 3,9 45,1 100 Pas de religion/Manquant 57,3 0,7 41,9 100 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 72,2 1,7 26,1 100 Second 71,4 1,6 27 100 Moyen 62,7 1,4 35,9 100 Quatrième 48,9 1,5 49,6 100 Le plus riche 41,5 1,2 57,3 100 Total 61,3 1,5 37,2 100 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 4948 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Tableau HH .10: Sexe du chef de ménage Répartition des ménages selon le sexe du chef de ménage, RCA, 2010 Sexe du chef de ménage Total Nombre de ménagesMasculin Féminin Milieu de résidence Urbain 73,8 26,2 100 4094 Rural 80,3 19,7 100 7662 Région Ombella Mpoko 75,4 24,6 100 1222 Lobaye 76,7 23,3 100 787 Mambéré-Kadéï 77,4 22,6 100 1108 Nana-Mambéré 77,9 22,1 100 714 Sangha-Mbaéré 80,3 19,7 100 306 Ouham Pende 77,7 22,3 100 1446 Ouham 82,1 17,9 100 998 Kémo 85,8 14,2 100 364 Nana-Grébizi 80,8 19,2 100 288 Ouaka 76,0 24,0 100 757 Haute-Kotto 88,3 11,7 100 225 Bamingui-Bangoran 76,7 23,3 100 66 Basse Kotto 82,4 17,6 100 923 Mbomou 73,6 26,4 100 512 Haut Mbomou 68,9 31,1 100 154 Bangui 75,7 24,3 100 1837 Total 78,0 22,0 100 11756 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 69,5 30,5 100 2914 Second 81,7 18,3 100 2619 Moyen 84,2 15,8 100 2342 Quatrième 75,8 24,2 100 2051 Le plus riche 81,1 18,9 100 1830 Total 78,0 22,0 100 11756 3 .8 RÉPARTITION DES MÉNAGES SELON CERTAINES CARACTÉRISTIQUES DES CHEFS DE MÉNAGE L’analyse des caractéristiques des chefs de ménages va porter sur le sexe, le niveau d’instruction, et la religion des chefs de ménage. 3 .8 .1 Sexe du chef de ménage En RCA, près de quatre ménages sur cinq sont dirigés par des hommes (tableau HH.10). Ce constat est valable quels que soient le milieu de résidence, la préfecture et le niveau de vie du ménage. La proportion des ménages qui sont dirigés par les femmes est de loin supérieure à la moyenne nationale (22%) dans le Haut-Mbomou (31%) et elle est plus faible dans les préfectures de Haute-Kotto (12%) et Kémo (14%). Les résultats de l’enquête indiquent une proportion plus élevée de femmes chefs de ménages dans la catégorie des ménages les plus pauvres (31%) que dans celle des ménages les plus riches (19%). 3 .8 .2 Niveau d’instruction du chef de ménage En RCA, 24% des chefs de ménage n’ont jamais été scolarisés, 46% ont atteint le niveau primaire et 29% le niveau secondaire ou plus (tableau HH.11). Les chefs de ménages qui résident en milieu rural (19%) ont moins de chance que leurs pairs du milieu urbain (48%) d’avoir bénéficié d’une instruction. Par rapport aux préfectures, on note que Bangui (63%) suivie de loin par l’Ombella-Mpoko (35%) ont une proportion relativement plus élevée de chefs de ménages ayant atteint le niveau secondaire ou plus. De manière classique on constate que moins de 10% des chefs de ménages des ménages les plus pauvres ont atteint le niveau secondaire et plus contre 64% des chefs des ménages les plus riches ayant atteint ce niveau d’étude. Tableau HH .11: Instruction du chef de ménage Répartition des ménages selon le niveau d’instruction du chef de ménage, RCA, 2010 Caractéristiques Niveau d’instruction du chef de ménage Total Nombre de ménagesAucun Primaire Secondaire et plus Manquant/ NSP Milieu de résidence Urbain 17 34 48,2 0,8 100 4094 Rural 28,4 52,9 18,5 0,2 100 7662 Préfecture Ombella Mpoko 19,3 46,3 34,5 0,0 100 1222 Lobaye 18,7 51,7 29,5 0,1 100 787 Mambéré-Kadéï 26,4 52,5 20,7 0,4 100 1108 Nana-Mambéré 36,1 46,9 17 0,0 100 714 Sangha-Mbaéré 20,5 53,2 25,4 0,9 100 306 Ouham Pende 35,4 45,8 18,6 0,2 100 1446 Ouham 29,2 53 17,6 0,2 100 998 Kémo 21,1 50,8 28,1 0,0 100 364 Nana-Grébizi 23 49 27,6 0,4 100 288 Ouaka 25,1 52,2 22,7 0,0 100 757 Haute-Kotto 17,2 56,1 26,5 0,3 100 225 Bamingui-Bangoran 25,5 50,7 23,5 0,3 100 66 Basse Kotto 32 51,5 16,5 0,0 100 923 Mbomou 30,2 47,3 22,5 0,0 100 512 Haut Mbomou 10,5 24,5 63,4 1,5 100 154 Bangui 40,5 50,5 8,9 0,1 100 1837 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 25 58,2 16,7 0,1 100 2914 Second 20 51,3 28,5 0,2 100 2619 Moyen 18 39,9 41,7 0,4 100 2342 Quatrième 10,9 23,7 64 1,4 100 2051 Le plus riche 24,4 46,3 28,8 0,4 100 1830 Total 17,0 34,0 48,2 0,8 100 11756 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 5150 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Tableau HH .12: Religion du chef de ménage Répartition des ménages selon la religion du chef de ménage, RCA, 2010 Caractéristiques Religion du chef de ménage Ensemble Nombre de ménagesCatholique Protestant Musulmane Autre religion Pas de religion / Manquant Milieu de résidence Urbain 32,9 52,0 11,5 2,4 1,1 100 4094 Rural 27,7 62,2 8,6 1,0 0,6 100 7662 Préfecture Ombella Mpoko 26,9 66,9 4,4 0,7 1,1 100 1222 Lobaye 39,4 46,8 10,0 2,3 1,5 100 787 Mambéré-Kadéï 23,0 59,0 15,7 1,0 1,2 100 1108 Nana Mambéré 17,0 60,7 20,1 1,2 1,0 100 714 Sangha-Mbaéré 33,2 50,7 14,3 1,0 0,9 100 306 Ouham Pende 21,7 68,3 9,6 0,2 0,1 100 1446 Ouham 30,5 67,6 1,4 0,5 0,0 100 998 Kémo 36,2 59,3 2,9 1,3 0,4 100 364 Nana-Grébizi 41,2 53,8 3,4 1,2 0,4 100 288 Ouaka 41,8 49,0 7,2 1,5 0,5 100 757 Haute-Kotto 33,2 43,2 22,3 0,4 0,8 100 225 Bamingui-Bangoran 30,8 29,7 35,8 1,9 1,7 100 66 Basse Kotto 25,3 65,9 7,0 1,8 0,1 100 923 Mbomou 24,5 68,4 5,6 1,1 0,4 100 512 Haut Mbomou 32,9 48,9 11,4 6,8 0,0 100 154 Bangui 35,3 49,4 10,6 3,2 1,5 100 1837 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 29,2 65,2 3,8 1,2 0,5 100 2914 Second 28,4 63,5 6,4 1,1 0,5 100 2619 Moyen 28,5 58,8 10,9 1,3 0,5 100 2342 Quatrième 30,0 52,4 14,0 2,5 1,1 100 2051 Le plus riche 32,4 48,1 16,8 1,5 1,3 100 1830 Total 29,5 58,7 9,6 1,5 0,8 100 11756 3 .8 .3 Religion du chef de ménage Comme le montre le tableau HH.12, au niveau national, les chefs de ménage fréquentent majoritairement les églises d’obédience chrétienne, soit protestante (60%) soit catholique (30%) tandis que 10% des chefs de ménages sont musulmans. Ces proportions ne changent pas beaucoup selon le milieu de résidence. Par rapport à l’Islam, on observe que les musulmans sont plus représentés dans la Mambéré-Kadéï (16%), la Nana-Mambéré (20%) et le Bamingui-Bangoran (36%). 3 .9 CARACTÉRISTIQUES DES LOGEMENTS Les caractéristiques des logements sont établies à partir des types de matériaux du sol, du toit et du mur utilisés pour la construction des logements et du nombre de personnes par pièce. 3 .9 .1 Type de matériaux utilisés pour le sol D’après le tableau HH.13, en RCA, la plupart des planchers des logements sont en terre battue (80%) et très peu de ménages disposent d’un logement avec un plancher en matériaux finis (ciment, dalle, carreaux, etc.). Selon le milieu de résidence, la proportion des logements dont les planchers sont en ciment est plus élevée en milieu urbain (30%) qu’en milieu rural (4%). Alors que la proportion des planchers en ciment reste faible dans les autres préfectures, à Bangui 42% des logements sont recouverts de ciment. Un quart des chefs de ménages de niveau secondaire ou plus et les deux-tiers de ceux qui sont les plus riches ont le plancher de leur logement en ciment. Tableau HH .13: Matériaux pour le sol Répartition des ménages selon le type de matériaux utilisés pour le sol, RCA 2010 Caractéristiques Matériaux du plancher TotalTerre battue Planche Ciment Carreaux Autre Milieu de résidence Urbain 63,1 0,1 30,2 0,8 5,9 100 Rural 89,3 0,2 3,7 0,0 6,7 100 Préfecture Ombella Mpoko 85,7 0,0 13,7 0,0 0,6 100 Lobaye 89,7 1,4 6,8 0,0 2,1 100 Mambéré Kadéï 83,8 0,0 15,3 0,4 0,5 100 Nana Mambéré 88,1 0,0 11,8 0,2 0,0 100 Sangha Mbaéré 85,3 1,7 12,2 0,1 0,7 100 Ouham Pende 86,7 0,0 6,8 0,0 6,4 100 Ouham 69,1 0,0 3,2 0,0 27,8 100 Kémo 96,5 0,0 2,9 0,0 0,6 100 Nana Grébizi 75,2 0,0 2,6 0,0 22,2 100 Ouaka 95,7 0,0 3,8 0,0 0,5 100 Haute-Kotto 89,6 0,2 9,4 0,0 0,8 100 Bamingui-Bangoran 70,0 0,0 9,0 0,0 21,0 100 Basse Kotto 95,0 0,0 2,9 0,0 2,1 100 Mbomou 85,8 0,0 3,3 0,0 10,8 100 Haut Mbomou 86,1 0,4 0,3 0,2 13,0 100 Bangui 47,5 0,1 41,6 1,5 9,4 100 Sexe du chef de ménage Masculin 80,3 0,2 12,9 0,3 6,2 100 Féminin 79,5 0,1 13,2 0,1 7,2 100 Instruction du chef de ménage Aucune 84,1 0,0 9,3 0,2 6,4 100 Primaire 85,6 0,1 7,5 0,2 6,6 100 Secondaire et plus 68,3 0,4 24,4 0,6 6,3 100 Manquant/NSP (53,4) (0,0) (46,6) (0,0) (0,0) 100 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 5352 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Tableau HH .13: Matériaux pour le sol (suite) Caractéristiques Matériaux du plancher TotalTerre battue Planche Ciment Carreaux Autre Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 95,7 0,0 0,0 0,0 4,3 100 Second 91,2 0,0 0,0 0,0 8,8 100 Moyen 92,4 0,0 0,1 0,0 7,5 100 Quatrième 78,1 0,4 14,9 0,1 6,4 100 Le plus riche 26,1 0,6 66,5 1,7 5,1 100 Total 80,1 0,2 13,0 0,3 6,4 100 ( ): Basé sur 25 à 49 cas non pondérés Tableau HH .14: Matériaux pour le toit Répartition des ménages selon le type de matériaux utilisés pour le toit, RCA 2010 Caractéristiques Matériaux du toit TotalPaille/chaume Bambou Tôle Autre Milieu de résidence Urbain 27,4 4,2 66,7 1,7 100 Rural 72,5 17,9 9,5 0,1 100 Préfecture Ombella Mpoko 48,9 9,8 41,3 0,0 100 Lobaye 33,6 43,2 23,0 0,1 100 Mambéré Kadéï 41,8 31,6 26,6 0,0 100 Nana Mambéré 71,0 10,5 18,5 0,0 100 Sangha Mbaéré 21,5 52,0 26,3 0,2 100 Ouham Pende 87,3 0,1 12,3 0,2 100 Ouham 93,8 0,0 5,8 0,4 100 Kémo 91,8 0,0 8,0 0,2 100 Nana Grébizi 94,1 0,0 5,9 0,0 100 Ouaka 84,2 6,3 9,5 0,0 100 Haute-Kotto 79,7 2,1 17,7 0,5 100 Bamingui-Bangoran 85,2 0,0 14,4 0,3 100 Basse Kotto 68,7 25,3 5,8 0,1 100 Mbomou 58,1 32,9 8,9 0,1 100 Haut Mbomou 68,5 28,8 2,5 0,3 100 Bangui 0,8 0,0 95,5 3,6 100 3 .9 .2 Type de matériaux utilisés pour le toit Environ sept ménages sur dix en RCA vivent dans un logement dont la toiture est constituée de matériaux rudimentaires (paille/ chaume, ou bambou) et 29% des ménages ont des toitures en tôle (tableau HH.14). Les toits en tôle sont prépondérants en milieu urbain (77%), à Bangui (96%) et dans les préfectures de l’Ombella-Mpoko (41%), de la Mambéré-Kadéï (27%), la Sangha-Mbaéré (26%) et la Lobaye (23%). Les résultats révèlent par ailleurs que plus de la moitié des ménages dont le chef a un niveau d’instruction secondaire ou plus (52%) et presque la totalité des ménages les plus riches (95%) disposent de logement dont la toiture est en tôle. Tableau HH .14: Matériaux pour le toit (suite) Caractéristiques Matériaux du toit TotalPaille/chaume Bambou Tôle Autre Sexe du chef de ménage Masculin 57,6 13,4 28,3 0,7 100 Féminin 53,8 12,4 33,2 0,6 100 Instruction du chef de ménage Aucune 67,2 12,8 19,6 0,4 100 Primaire 63,8 15,4 20,5 0,3 100 Secondaire et plus 37,2 10,0 51,5 1,4 100 Manquant/NSP (19,7) (4,0) (65,9) (10,3) 100 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 91,0 8,9 0,0 0,1 100 Second 80,1 19,2 0,6 0,1 100 Moyen 65,8 25,5 8,6 0,1 100 Quatrième 18,2 8,2 73,1 0,5 100 Le plus riche 0,7 1,0 95,1 3,3 100 Total 56,8 13,1 29,4 0,7 100 3 .9 .3 Type de matériaux utilisés pour le mur La quasi-totalité des murs des logements (89%) sont construits en adobe ou briques de terre (tableau HH.15). De manière générale, la proportion de ménages dont les murs du logement sont en brique de ciment (3%) ou de bois (2%) est très faible et ce quels que soient le milieu de résidence, la préfecture ou les autres caractéristiques. Tableau HH .15: Matériaux pour les murs Répartition des ménages selon le type de matériaux utilisés pour le mur, RCA 2010 Caractéristiques Matériaux du mur TotalPaille Terre battue Brique en terre Ciment Bois Autre Milieu de résidence Urbain 0,1 2,3 85,3 6,5 0,9 5,0 100 Rural 0,7 4,9 90,6 0,5 2,6 0,7 100 Préfecture Ombella Mpoko 0,8 2,3 93,0 1,9 0,1 1,9 100 Lobaye 1,0 7,8 76,8 1,0 12,5 1,0 100 Mambéré Kadéï 0,6 6,2 84,8 1,7 3,4 3,3 100 Nana Mambéré 0,1 0,4 95,2 2,0 0,0 2,3 100 Sangha Mbaéré 0,9 36,0 27,4 2,4 32,3 1,0 100 Ouham Pende 0,5 0,1 97,6 1,1 0,0 0,6 100 Ouham 0,1 0,3 99,1 0,3 0,0 0,2 100 Kémo 0,4 0,1 99,1 0,5 0,0 0,0 100 Nana Grébizi 0,2 0,0 99,5 0,2 0,0 0,1 100 Ouaka 0,4 0,3 97,7 0,2 0,0 1,4 100 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 5554 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N Tableau HH .15: Matériaux pour les murs (suite) Caractéristiques Matériaux du mur TotalPaille Terre battue Brique en terre Ciment Bois Autre Haute-Kotto 0,7 0,5 96,3 1,4 0,0 1,2 100 Bamingui-Bangoran 0,6 1,8 94,8 2,0 0,0 0,8 100 Basse Kotto 0,6 2,8 95,3 0,4 0,0 1,0 100 Mbomou 0,2 14,2 84,3 0,4 0,2 0,8 100 Haut Mbomou 1,6 2,9 93,3 0,0 0,4 1,8 100 Bangui 0,0 4,8 77,0 11,1 0,0 7,1 100 Sexe du chef de ménage Masculin 0,5 3,8 88,6 2,8 2,0 2,3 100 Féminin 0,2 4,8 89,1 2,1 1,9 1,9 100 Instruction du chef de ménage Aucune 0,5 4,1 91,4 1,7 1,0 1,4 100 Primaire 0,6 4,4 89,9 1,7 2,2 1,3 100 Secondaire et plus 0,2 3,3 84,7 4,8 2,6 4,3 100 Manquant/NSP (0,0) (6,4) (76,3) (13,1) (4,2) (0,0) 100 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 1,2 5,0 17,2 0,0 0,1 76,4 100 Second 0,2 5,4 31,6 0,0 1,2 61,5 100 Moyen 0,4 3,1 32,0 0,1 3,7 60,7 100 Quatrième 0,0 3,5 28,2 2,1 4,0 62,1 100 Le plus riche 0,0 2,1 26,7 14,4 1,7 55,1 100 Total 0,4 4,0 88,7 2,6 2,0 2,2 100 3 .10 POSSESSION DES BIENS D’ÉQUIPEMENTS ET ACCÈS AUX SERVICES DE BASE Cette section traite de la possession des moyens de communication, des moyens de transport, de l’accès à l’électricité et à la terre cultivable par les ménages. 3 .10 .1 Possession des moyens de communication Parmi les moyens de communication retenus dans le cadre de l’enquête MICS4, figurent le poste téléviseur, le téléphone mobile ou fixe et le poste radio. De manière générale, comme le montre le tableau HH.16, les équipements les plus souvent possédés par les ménages sont la radio (45%) et le téléphone mobile (30%). Le taux de possession de ces équipements est plus élevé dans les zones urbaines que dans les zones rurales. On note également des disparités par préfecture en fonction de l’éloignement par rapport à la capitale et certaines caractéristiques comme le niveau d’instruction ou le quintile de bien- être économique du ménage. Tableau HH .16: Moyens de communication Répartition des ménages selon le type d’équipements durables possédés, RCA 2010 Caractéristiques Pourcentage de ménages disposant d’un poste téléviseur Pourcentage de ménages dont un membre a le téléphone mobile Pourcentage de ménages disposant de téléphone fixe Pourcentage de ménages possédant un poste radio Nombre des ménages Milieu de résidence Urbain 23,1 67,0 1,2 61,2 4094 Rural 4,2 10,8 0,1 36,1 7662 Préfecture Ombella Mpoko 9,3 42,1 0,2 48,6 1222 Lobaye 5,2 19,2 0,0 41,7 787 Mambéré-Kadéï 8,9 28,3 0,2 53,7 1108 Nana-Mambéré 4,0 16,8 0,0 45,7 714 Sangha-Mbaéré 9,5 31,0 0,1 50,3 306 Ouham Pende 5,1 12,2 0,4 37,3 1446 Ouham 3,2 8,3 0,0 27,9 998 Kémo 4,7 17,3 0,1 32,6 364 Nana Grébizi 4,4 13,9 0,0 31,9 288 Ouaka 4,8 14,1 0,2 40,0 757 Haute-Kotto 6,9 27,0 0,2 44,2 225 Bamingui-Bangoran 6,2 25,6 0,0 39,3 66 Basse Kotto 5,5 9,7 0,0 31,3 923 Mbomou 5,4 15,4 0,0 28,2 512 Haut Mbomou 5,2 7,2 0,0 34,7 154 Bangui 36,7 89,7 2,4 71,1 1837 Sexe du chef de ménage Masculin 11,4 30,8 0,6 49,6 9173 Féminin 8,4 28,7 0,2 27,8 2583 Instruction du chef de ménage Aucune 4,9 14,0 0,3 28,0 2874 Primaire 6,7 20,1 0,3 41,2 5447 Secondaire et plus 22,0 60,3 1,0 64,7 3390 Manquant/NSP (29,3) (63,7) (0,0) (68,0) 44 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 0,0 0,2 0,3 0,0 6,7 Second 0,1 0,9 2,9 0,0 33,3 Moyen 0,1 4,9 22,9 0,0 59,5 Quatrième 4,0 10,0 61,3 0,6 62,2 Le plus riche 48,9 50,2 92,4 2,5 83,7 Total 10,8 30,4 0,5 44,8 11756 ( ): Basé sur 25 à 49 cas non pondérés M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 5756 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 3 .10 .2 Accès aux moyens de déplacement D’après le tableau HH.17, les principaux moyens de déplacement des ménages sont la bicyclette (18%) et la motocyclette/ scooter (6%). La bicyclette reste le moyen privilégié en milieu rural (20%) et urbain (15%) surtout pour les hommes (21%) par rapport aux femmes (6%). Le taux de possession de ces équipements varie légèrement en fonction des autres caractéristiques. Tableau HH .17: Moyens de déplacement Répartition des ménages selon leurs moyens de déplacement, RCA, 2010 Caractéristiques Pourcentage de ménages disposant de bicyclette Pourcentage de ménages disposant de motocyclette/ scooter Pourcentage de ménages de charrette avec animal Pourcentage de ménages de voiture/ camion Pourcentage de ménages de bateau à moteur Nombre de membres de ménages Milieu de résidence Urbain 14,9 8,4 0,2 3,2 0,1 4094 Rural 19,5 4,4 0,8 0,2 0,0 7662 Préfecture Ombella Mpoko 13,0 4,5 0,1 1,3 0,0 1222 Lobaye 14,5 4,4 0,1 0,5 0,0 787 Mambéré-Kadéï 10,4 11,9 0,0 0,9 0,0 1108 Nana Mambéré 15,1 8,7 0,2 0,9 0,0 714 Sangha-Mbaéré 10,2 8,3 0,2 1,2 0,5 306 Ouham-Pende 23,5 5,1 0,6 0,2 0,0 1446 Ouham 20,5 1,9 4,2 0,1 0,0 998 Kémo 20,6 2,7 0,0 0,1 0,0 364 Nana-Grébizi 14,9 3,8 0,8 0,0 0,0 288 Ouaka 23,0 5,1 0,5 0,0 0,0 757 Haute-Kotto 37,7 9,3 0,2 1,0 0,1 225 Bamingui-Bangoran 31,1 4,6 1,1 0,4 0,2 66 Basse Kotto 20,3 1,7 0,2 0,2 0,0 923 Mbomou 29,7 2,7 0,0 0,5 0,0 512 Haut Mbomou 29,7 4,4 0,0 0,0 0,0 154 Bangui 12,8 8,8 0,2 5,2 0,2 1837 Sexe du chef de ménage Masculin 21,2 6,8 0,7 1,5 0,0 9173 Féminin 6,2 2,2 0,1 0,5 0,0 2583 Instruction du chef de ménage Aucune 11,6 3,5 0,2 0,6 0,0 2874 Primaire 18,9 4,3 0,8 0,4 0,0 5447 Secondaire et plus 21,7 10,3 0,6 3,0 0,1 3390 Manquant/NSP (25,8) (0,0) (0,0) (16,5) (0,0) 44 Tableau HH .17: Moyens de déplacement (suite) Caractéristiques Pourcentage de ménages disposant de bicyclette Pourcentage de ménages disposant de motocyclette/ scooter Pourcentage de ménages de charrette avec animal Pourcentage de ménages de voiture/ camion Pourcentage de ménages de bateau à moteur Nombre de membres de ménages Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 5,7 0,0 0,0 0,0 0,0 2914 Second 17,7 0,4 0,5 0,0 0,0 2619 Moyen 29,6 4,3 1,1 0,0 0,0 2342 Quatrième 19,9 9,3 0,7 0,3 0,0 2051 Le plus riche 20,6 20,8 0,8 7,8 0,2 1830 Total 17,9 5,8 0,6 1,3 0,0 11756 ( ): Basé sur 25 à 49 cas non pondérés 3 .10 .3 Accès à l’électricité En RCA, à peine 10% des ménages sont branchés sur le réseau de distribution de l’électricité ou s’approvisionnent en électricité à partir d’un groupe électrogène ou un panneau solaire (tableau HH.18). La proportion des ménages ayant accès à l’électricité provenant de l’ENERCA est de 8%, le groupe électrogène (3%) et moins d’un pour cent (1%) utilise le panneau solaire. La proportion des ménages qui disposent de l’électricité est plus importante en zones urbaines qu’en zones rurales. Les variations sont mineures en ce qui concerne la préfecture de résidence ou le sexe du chef de ménages. On note cependant une variation extrêmement importante du taux possession en fonction du niveau d’instruction du chef de ménage et surtout en fonction du quintile de bien-être économique du ménage. Pour ce qui est du niveau d’instruction, les chefs de ménage qui ont atteint le niveau secondaire ont plus accès à l’électricité (22%), contre 5% pour les ménages dont les chefs n’ont aucun niveau d’instruction et ceux du niveau primaire. Concernant le quintile du bien-être économique, on observe que ce sont les ménages les plus riches qui ont davantage accès à l’électricité (55%) que les autres catégories des ménages retenus dans l’analyse et surtout aucun ménage pauvre. Tableau HH .18: Accès à l’électricité Répartition des ménages selon le type de moyens d’éclairage possédé, RCA 2010 Caractéristiques Pourcentage de ménages ayant: Pourcentage de ménages disposant d’au moins de l’électricité, un groupe électrogène ou un panneau solaire Nombre de ménagesl’électricité un groupe électrogène un panneau solaire Milieu de résidence Urbain 23,3 4,7 0,6 24,9 4094 Rural 0,4 1,4 0,2 1,7 7662 Préfecture Ombella Mpoko 6,6 1,0 0,0 7,0 1222 Lobaye 0,9 2,7 0,0 2,9 787 Mambéré-Kadéï 2,7 7,3 0,0 7,7 1108 Nana Mambéré 0,8 3,3 0,2 3,6 714 Sangha-Mbaéré 2,8 7,4 0,8 8,5 306 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 5958 M I C S | R E P R É S E N T A T I V I T É D E L ’ É C H A N T I L L O N 3 .10 .4 Possession de terre cultivable et de bétail L’objectif de réduction de la faim dans le monde tel que préconisé par les OMD implique le développement des activités agricoles ou du petit élevage dans le but de couvrir les besoins alimentaires des ménages et diversifier les sources de revenus des ménages. Le préalable au développement de l’agriculture est la disponibilité des terres agricoles et si possible celle des intrants. Comme le montre le tableau HH.19, 80% de la proportion des ménages qui affirment disposer d’une parcelle pour les travaux champêtres et 42% ceux qui possède du bétail ou animaux de ferme. Cependant, la superficie et la quantité de bétail ou animaux n’étant pas prises dans ce tableau, les potentielles disparités dans la possession de terre et au bétail/animaux n’apparaissent pas clairement. Tableau HH .19: Possession de terre et de bétail Répartition des ménages selon la possession de terre cultivable et de bétail ou animaux de ferme, RCA 2010 Caractéristiques Pourcentage de ménages disposant de terre cultivable Pourcentage de ménages ayant du bétail ou animaux de ferme Nombre de ménages Milieu de résidence Urbain 55,3 28,1 4094 Rural 93,7 49,4 7662 Préfecture Ombella Mpoko 78,8 43,0 1222 Lobaye 89,8 45,0 787 Mambéré -Kadéï 86,5 43,3 1108 Nana Mambéré 83,1 38,6 714 Sangha-Mbaéré 80,3 44,5 306 Ouham Pende 94,1 43,3 1446 Ouham 96,2 48,0 998 Kémo 95,4 55,8 364 Nana-Grébizi 93,5 46,2 288 Ouaka 91,8 50,2 757 Haute-Kotto 76,0 43,9 225 Bamingui-Bangoran 85,6 51,1 66 Basse Kotto 94,4 55,1 923 Mbomou 88,1 53,8 512 Haut Mbomou 74,6 38,3 154 Bangui 34,5 18,3 1837 Sexe du chef de ménage Masculin 81,4 45,3 9173 Féminin 76,7 30,3 2583 Instruction du chef de ménage Aucune 83,2 38,4 2874 Primaire 87,2 44,5 5447 Secondaire et plus 67,1 41,2 3390 Manquant/NSP (62,7) (19,4) 44 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 98,1 35,7 2914 Second 93,8 46,6 2619 Moyen 87,5 54,2 2342 Quatrième 62,1 40,5 2051 Le plus riche 44,1 31,3 1830 Total 80,3 42,0 11756 ( ): Basé sur 25 à 49 cas non pondérés Tableau HH .18: Accès à l’électricité (suite) Caractéristiques Pourcentage de ménages ayant: Pourcentage de ménages disposant d’au moins de l’électricité, un groupe électrogène ou un panneau solaire Nombre de ménagesl’électricité un groupe électrogène un panneau solaire Ouham Pende 0,7 1,4 0,6 2,1 1446 Ouham 0,3 0,3 0,2 0,6 998 Kémo 0,0 0,1 0,4 0,4 364 Nana-Grébizi 0,5 0,8 0,4 0,9 288 Ouaka 0,3 0,8 0,3 1,2 757 Haute-Kotto 0,9 2,4 0,3 2,5 225 Bamingui-Bangoran 1,5 1,2 1,3 3,5 66 Basse Kotto 0,9 0,3 0,7 1,7 923 Mbomou 0,3 1,1 0,4 1,6 512 Haut Mbomou 0,9 0,4 0,7 1,8 154 Bangui 44,5 4,7 0,6 44,5 1837 Sexe du chef de ménage Masculin 8,6 3,0 0,4 10,2 9173 Féminin 7,5 1,0 0,2 8,2 2583 Instruction du chef de ménage Aucune 3,7 1,3 0,3 4,5 2874 Primaire 3,6 1,5 0,2 4,8 5447 Secondaire et plus 19,6 5,3 0,7 21,9 3390 Manquant/NSP (32,8) (3,6) (0,0) (36,4) 44 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 0,0 0,0 0,0 0,0 2914 Second 0,1 0,0 0,0 0,1 2619 Moyen 0,1 0,4 0,0 0,5 2342 Quatrième 4,0 1,6 0,4 5,9 2051 Le plus riche 48,9 14,0 1,9 55,4 1830 Total 8,3 2,5 0,4 9,8 11756 ( ) Basé sur 25-49 cas non pondérés. 6160 M I C S | I N T R O D U C T I O N IV . MORTALITÉ DES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS L’un des résultats escomptés des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) est la réduction de la mortalité infantile et des enfants de moins de cinq ans. Plus précisément, les OMD exigent la réduction de deux tiers entre 1990 et 2015 de la mortalité des enfants de moins de cinq ans. 4 .1 MÉTHODE UTILISÉE POUR LA MESURE DE LA MORTALITÉ DES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS L’estimation de la mortalité des enfants de moins de cinq ans dans l’enquête MICS est basée sur les techniques d’estimation indirecte connue sous le nom de méthode de Brass (Nations Unies, 1983; 1990a; 1990b). Dans le cas de la RCA, c’est le modèle Sud qui a été utilisé. Les données utilisées dans l’estimation sont le nombre moyen d’enfants nés par groupes d’âge quinquennaux de femmes de 15 à 49 ans et la proportion des enfants décédés (Tableau CM.1). La technique transforme ensuite les proportions de décès des enfants de femmes au niveau de chaque groupe en probabilités de décès en tenant compte de la durée approximative de l’exposition des enfants au risque de décès, en supposant une répartition particulière par âge-type de la mortalité. M I C S | M O R T A L I T É D E S E N F A N T S D E M O I N S D E C I N Q A N S 4 .2 NIVEAUX DE LA MORTALITÉ INFANTILE ET INFANTO-JUVÉNILE La mortalité des enfants de moins de cinq ans est analysée en distinguant la mortalité des enfants avant leur premier anniversaire (mortalité infantile) de la mortalité avant le cinquième anniversaire (mortalité infanto-juvénile). Si le niveau de mortalité infantile est encore élevé en Afrique subsaharienne, cela s’explique entre autres par les conditions sanitaires lors de la grossesse, de l’accouchement et par le manque de soins aux nouveau-nés. La mortalité infanto-juvénile est celle qui affecte les enfants depuis la naissance et avant d’atteindre le cinquième anniversaire. Tableau CM .1: Enfants nés vivants, enfants survivants et proportion d’enfants décédés Nombre moyen des enfants nés vivants, survivants et proportion des enfants décédés selon le groupe d’âge des femmes, RCA 2010 Groupe d’âge Nombre moyen d’enfants nés vivants Nombre total d’enfants nés vivants Nombre moyen d’enfants survivants Nombre total d’enfants survivants Proportion d’enfants décédés Nombre de femmes Âge 15-19 0,556 1270 0,473 1081 0,150 2285 20-24 1,852 4831 1,562 4075 0,158 2609 25-29 3,064 6545 2,540 5426 0,171 2136 30-34 4,302 6518 3,526 5341 0,181 1515 35-39 5,331 6574 4,394 5418 0,176 1233 40-44 6,041 5938 4,736 4655 0,216 983 45-49 6,654 4987 5,034 3772 0,244 749 Total 3,185 36662 2,586 29769 0,188 11510 6362 M I C S | M O R T A L I T É D E S E N F A N T S D E M O I N S D E C I N Q A N S Le taux de mortalité infanto-juvénile varie selon le sexe de l’enfant. Il est plus élevé chez les garçons (191 pour mille) que chez les filles (166 pour mille). Les disparités s’observent également entre les enfants du milieu urbain (145 pour mille) et ceux du milieu rural (199 pour mille). Au niveau préfectoral, hormis la capitale Bangui (109 pour mille), le Haut-Mbomou (110 pour mille), le Bamingui-Bangoran (159 pour mille), la Nana-Grébizi (167 pour mille), la Nana-Mambéré (175 pour mille) et la Sangha-Mbaéré (177 pour mille), le niveau de mortalité infanto juvénile est resté partout supérieur à la moyenne nationale (179). La mortalité infanto- juvénile est particulièrement élevée dans la Basse Kotto (250 pour mille) (graphique CM.2). Graphique CM.2: Carte préfectorale des taux de mortalité infanto-juvénile, RCA 2010 4 .2 .1 Mortalité infantile En République Centrafricaine, le taux de mortalité infantile pour les cinq dernières années est estimé à 116 pour mille (tableau CM.2). En d’autres termes, un peu plus d’un enfant sur dix né vivant court le risque de décéder avant d’atteindre un an. Les filles présentent moins de risque de décéder que les garçons: sur 1000 naissances vivantes, 107 filles contre 125 garçons meurent avant leur premier anniversaire, soit 18 points d’écart. Ce résultat confirme la surmortalité masculine à bas âge. Considérant le milieu de résidence, on remarque que les enfants vivant en milieu rural (126 pour mille) courent plus de risque de décéder avant de fêter leur premier anniversaire que ceux résidant en milieu urbain (100 pour mille). L’analyse spatiale de la mortalité infantile permet de distinguer trois catégories de préfectures : (i) les préfectures avec un niveau élevé de mortalité au-delà de 125 pour mille comme la Basse-Kotto (150 pour mille) , la Mambéré-Kadéï (129 pour mille), l’Ouham (127 pour mille) et l’Ouham-Péndé (125 pour mille) ; (ii) la capitale Bangui (81 pour mille) et la préfecture du Haut-Mbomou (82 pour mille) qui enregistrent des niveaux de mortalité relativement faibles et (iii) enfin toutes les autres préfectures qui ont un niveau de mortalité infantile proche de la moyenne nationale (graphique CM.1). Graphique CM.1: Carte préfectorale des taux de mortalité infantile, RCA 2010 M I C S | M O R T A L I T É D E S E N F A N T S D E M O I N S D E C I N Q A N S Par ailleurs, le risque de décéder avant un an est plus élevé chez les enfants dont les mères n’ont jamais été scolarisées (124 pour mille) comparativement aux enfants dont les mères ont le niveau d’instruction secondaire et plus (93 pour mille). Du point de vue du quintile de bien-être économique, cette tendance est également observée. En effet, les enfants issus des ménages les plus pauvres (127 pour mille), de second quintile (135 pour mille) et moyen (121 pour mille) courent plus de risques de décéder que les enfants des ménages les plus riches (85 pour mille). 4 .2 .2 Mortalité infanto-juvénile Le tableau CM.2 fournit également des estimations de la mortalité infanto-juvénile basées sur des caractéristiques géographiques et sociodémographiques de la mère et de l’enfant. Ces estimations ont été calculées en faisant la moyenne des estimations de mortalité obtenues des femmes âgées de 25-29 ans et 30-34 ans pour les cinq dernières années. Les résultats montrent que le taux de mortalité infanto-juvénile est encore élevé au niveau national avec près de deux enfants sur dix qui décèdent avant d’atteindre leur cinquième anniversaire (179 pour mille). Par ailleurs, les données du tableau CM.2 indiquent une variation importante des taux de mortalité selon le niveau d’instruction de la mère. Les enfants dont la mère n’a pas d’instruction (196 pour mille) ou est de niveau primaire (179 pour mille), courent plus de risque de décéder que ceux dont la mère a au moins un niveau d’instruction secondaire (131 pour mille). Selon le quintile du bien-être économique (Tableau CM.2), on observe des écarts dans la mortalité entre les enfants de moins de cinq ans vivant dans les ménages les plus pauvres et les plus riches. En effet, la mortalité avant 5 ans est près de deux fois plus élevée chez les enfants issus des ménages les plus pauvres (201 pour mille) que celle observée dans les ménages les plus riches (116 pour mille). Les enfants appartenant aux ménages moyens (188 pour mille) présentent un niveau de mortalité supérieur à la moyenne nationale. On remarque également que les enfants issus des ménages du second quintile du bien-être économique (217 pour mille) courent plus de risque de décéder que ceux des ménages les plus pauvres. 6564 M I C S | M O R T A L I T É D E S E N F A N T S D E M O I N S D E C I N Q A N SM I C S | M O R T A L I T É D E S E N F A N T S D E M O I N S D E C I N Q A N S 4 .3 ÉVOLUTION DE LA MORTALITÉ DES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS Le défi de la RCA en ce qui concerne l’atteinte de l’OMD 4 relatif à la baisse de deux tiers de la mortalité des enfants de moins de cinq ans en 2015 est de passer de 132 pour mille en 1988 à 44 pour mille en 2015 en ce qui concerne la mortalité infantile et de 212 pour mille à 70 pour mille sur la même période en ce qui concerne la mortalité infanto juvénile. Le graphique CM.3 ci-dessous montre la série des estimations des taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans selon différentes sources. Les estimations de MICS4 indiquent une stabilisation des taux de mortalité infantile (1q0) et infanto- juvénile (5q0) au cours de la dernière décennie et donc très peu de chances d’atteindre le niveau voulu à l’horizon de 2015. Graphique CM.3: Tendance de la Mortalité infantile et infanto-juvénile, RCA 2010 Tableau CM .2: Mortalité des enfants de moins de cinq ans Taux (pour mille) de mortalité infantile et infanto-juvénile selon les caractéristiques démographique et socio-économique de la mère et de l’enfant, RCA 2010 Caractéristiques Taux de Mortalité Infantile [1] Taux de Mortalité Infanto-juvénile [2] Sexe Masculin 125 191 Féminin 107 166 Préfecture Ombella Mpoko 118 183 Lobaye 122 191 Mambéré-Kadéï 129 206 Nana Mambéré 114 175 Sangha-Mbaéré 115 177 Ouham Pende 125 198 Ouham 127 202 Kémo 117 181 Nana Grébizi 110 167 Ouaka 109 163 Haute-Kotto 118 182 Bamingui-Bangoran 107 159 Basse Kotto 150 250 Mbomou 118 182 Haut Mbomou 82 110 Bangui 81 109 Milieu de résidence Urbain 100 145 Rural 126 199 Instruction de la mère Aucune 124 196 Primaire 116 179 Secondaire+ 93 131 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 127 201 Second 135 217 Moyen 121 188 Quatrième 108 162 Le plus riche 85 116 Total 116 179 [1] Indicateur MICS 1.2; Indicateur OMD 4.2 ; [2] Indicateur MICS 1.1; Indicateur OMD 4.1 CONCLUSION Le Gouvernement Centrafricain s’était engagé à poursuivre des actions prioritaires dans le cadre de la réforme du système sanitaire en vue de le doter de moyens nécessaires, de le rendre performant et capable de produire des services de santé de qualité. Malgré les efforts consentis relatifs à la réduction de la mortalité en général et celle des enfants de moins de cinq ans, la situation sanitaire des enfants de moins de cinq ans demeure une préoccupation importante. La RCA demeure l’un des pays où le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans reste encore élevé. Au regard de ces niveaux, il sera impossible pour la RCA d’honorer le rendez-vous de 2015 même si des interventions spécifiques, vigoureuses et multiformes sont mises en œuvre aujourd’hui. M I C S | N U T R I T I O N 6766 M I C S | N U T R I T I O N V . NUTRITION Une alimentation équilibrée, riche et suffisante procure à l’organisme les nutriments nécessaires à sa croissance, son développement et sa santé. L’état nutritionnel des enfants est un reflet fidèle de leur état général de santé. Lorsque les enfants ont accès à une alimentation qualitativement et quantitativement suffisante, lorsqu’ils ne sont pas exposés de façon répétitive aux maladies, et bénéficient des soins appropriés de qualité, ils atteignent leur potentiel de croissance et sont considérés comme bien nourris. La malnutrition est associée aux causes de plus de la moitié des décès d’enfants dans le monde entier. Les enfants malnutris sont plus susceptibles de mourir de maladies courantes de l’enfance, et ceux qui survivent ont des maladies récurrentes et un retard de croissance. Trois-quarts des enfants qui meurent de causes liées à la malnutrition n’étaient que légèrement ou modérément malnutris - ne montrant aucun signe extérieur de leur vulnérabilité. L’objectif du millénaire pour le développement en rapport à la nutrition est de réduire de moitié la proportion de personnes qui souffrent de la faim entre 1990 et 2015. Une réduction de la prévalence de la malnutrition contribuera également à l’atteinte de l’objectif 4 des OMD qui est de réduire la mortalité infanto-juvénile. 5 .1 ÉTAT NUTRITIONNEL Dans une population bien nourrie, on observe une distribution « normale » de la taille et du poids des enfants de moins de cinq ans. La malnutrition dans une population donnée peut être mesurée en comparant l’état nutritionnel de ses enfants à celui des enfants de la population de référence. La population de référence utilisée dans le présent rapport est basée sur les normes de croissance de l’OMS. Chacun des trois indicateurs de l’état nutritionnel peut être exprimé en unités d’écart type (écart réduit) de la médiane de la population de référence. Le rapport poids-pour-âge (P/A) est une mesure de la malnutrition à la fois aiguë et chronique. Les enfants dont le rapport poids-pour-âge est à plus de deux écarts-types en dessous de la médiane de la population de référence sont considérés comme souffrant d’insuffisance pondérale modérée, tandis que ceux dont le rapport poids-pour-âge est à plus de trois écarts types en dessous de la médiane sont considérés comme ayant une insuffisance pondérale sévère. Le rapport taille-pour-âge (T/A) est une mesure de la croissance linéaire des enfants. Les enfants dont le rapport taille- pour-âge est à plus de deux écarts-types en dessous de la médiane de la population de référence sont considérés comme trop petits de taille pour leur âge et sont classés comme accusant un retard de croissance modéré. Ceux dont le rapport taille-pour-âge est à plus de trois écarts types en dessous de la médiane sont classés comme ayant un retard de croissance sévère. Le retard de croissance est le reflet de la malnutrition chronique découlant du manque d’alimentation adéquate pendant une longue période associé à des maladies récurrentes ou chroniques. Enfin, les enfants dont le rapport poids-pour-taille (P/T) est de plus de deux écarts-types en dessous de la médiane de la population de référence sont classés comme modérément ou gravement émaciés, tandis que ceux qui se situent à plus de trois écarts types en dessous de la médiane sont considérés comme sévèrement émaciés. L’émaciation est généralement le résultat d’une carence nutritionnelle récente. L’indicateur peut présenter des variations saisonnières importantes associées à des changements dans la disponibilité de la nourriture ou à la prévalence des maladies. Dans les enquêtes MICS, les poids et tailles de tous les enfants de moins de 5 ans ont été mesurés à l’aide de matériels anthropométriques recommandés par l’UNICEF (www.childinfo.org). Sur le terrain, les mesures ont été saisies sur le logiciel ENA ce qui a permis de contrôler immédiatement la qualité de la mesure en fonction de l’âge de l’enfant. Tous les enfants dont les résultats étaient aberrants ont été remesurés et repesés et leur date de naissance revérifiée. Les résultats de cette section sont basés sur ces mesures. M I C S | N U T R I T I O N 6968 M I C S | N U T R I T I O N 5 .1 .1 Niveaux de la malnutrition Le Tableau NU.1 présente les pourcentages d’enfants classés dans chacune des trois catégories de malnutrition, sur la base des mesures anthropométriques prises durant le travail sur le terrain. En outre, ce tableau donne le pourcentage d’enfants en surcharge pondérale, qui prend en compte les enfants dont le rapport poids-pour-taille est supérieur à deux écarts types au-dessus de la médiane de la population de référence. Les enfants dont les dates de naissance complètes (mois et année) n’ont pas été obtenues, et les enfants dont les mesures sont en dehors d’une fourchette acceptable sont exclus du tableau NU.1. Les enfants sont exclus d’un ou de plusieurs des indicateurs anthropométriques lorsque leurs poids et tailles n’ont pas été mesurés, selon le cas. Le tableau NU.1 montre que 24% des enfants de moins de 5 ans sont affectés par l’insuffisance pondérale modérée et 8% d’entre eux souffrent de la forme sévère de cette malnutrition. Le retard de croissance se manifeste de façon modérée chez 41% des enfants de moins de 5 ans et de façon sévère chez 18% des enfants de moins de 5 ans. Enfin, 7% des enfants sont modérément émaciés alors que 2% sont atteints par la forme sévère menaçant la vie. Les garçons semblent plus exposés que les filles aux trois formes de la malnutrition : 26% de garçons sont affectés par l’insuffisance pondérale modérée contre 21% de filles ; pendant que 44% de garçons souffrent de retard de croissance modérée contre 38% de filles, on observe que 9% de garçons sont émaciés contre 6% de filles. Cette tendance est la même lorsqu’il s’agit des formes sévères des 3 types de la malnutrition. On observe respectivement que 9%, 21% et 2% de garçons présentent respectivement une insuffisance pondérale sévère, un retard de croissance sévère et une émaciation sévère contre 7%, 16% et 2% de filles. Par rapport au milieu de résidence, on observe que la malnutrition chronique est plus un fardeau pour le monde rural qu’urbain (42% contre 38%), tandis que la malnutrition aigüe est plutôt l’apanage du milieu urbain (9% contre 7%). La sous nutrition globale (insuffisance pondérale) frappe de façon indiscriminée aussi bien les enfants du milieu rural (24%) qu’urbain (23%). Ta b le au N U .1 : É ta t n u tr it io n n el d es e n fa n ts P o u rc e n ta g e d e s e n fa n ts d e m o in s d e 5 a n s p ar é ta t n u tr it io n n e l s e lo n t ro is in d ic e s an th ro p o m é tr iq u e s: p o id s- p o u r- âg e , t ai lle -p o u r- âg e , e t p o id s- p o u r- ta ill e , R C A 2 0 10 C ar ac té ris tiq ue s Po id s- p ou r- âg e: Ta ill e- po ur -â ge : Po id s- po ur -t ai lle : po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 2 SD [1 ] po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 3 SD [2 ] M oy en ne Sc or e Z- (S D ) N om br e d’ en fa nt s < 5 an s po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 2 SD [3 ] po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 3 SD [4 ] M oy en ne Sc or e Z- (S D ) N om br e d’ en fa nt s < 5 an s po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 2 SD [5 ] po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 3 SD [6 ] po ur ce nt ag e su pé rie ur à + 2 SD -O bé si té M oy en ne Sc or e Z- (S D ) N om br e d’ en fa nt s < 5 an s Se xe M as cu lin 26 ,1 8, 8 -1 ,3 51 08 43 ,6 20 ,5 -1 ,7 50 81 8, 9 2, 2 2 -0 ,4 51 11 Fé m in in 20 ,9 7, 1 -1 ,1 51 25 37 ,9 16 ,1 -1 ,5 51 13 5, 9 1, 6 1, 7 -0 ,3 51 44 M ili eu U rb ai n 23 ,2 8, 1 -1 ,2 35 96 37 ,7 15 ,5 -1 ,5 35 84 8, 5 2, 3 1, 6 -0 ,4 35 95 Ru ra l 23 ,6 7, 9 -1 ,2 66 36 42 ,4 19 ,8 -1 ,7 66 10 6, 7 1, 6 1, 9 -0 ,3 66 61 Pr éf ec tu re O m be lla M po ko 22 ,7 7, 5 -1 ,2 11 00 42 ,7 19 ,9 -1 ,8 10 96 5, 3 1, 9 3 -0 ,3 11 04 Lo ba ye 33 ,5 13 ,3 -1 ,5 84 9 49 ,6 24 ,8 -1 ,9 84 1 10 ,9 4 1, 3 -0 ,5 84 6 M am bé ré -K ad éï 28 ,1 9, 6 -1 ,3 99 1 48 ,1 24 ,4 -1 ,9 98 6 8, 4 1, 9 1, 8 -0 ,3 98 9 N an a M am bé ré 33 ,8 9, 6 -1 ,5 53 6 54 29 ,4 -2 ,2 53 3 6, 5 1, 4 2, 1 -0 ,3 53 3 Sa ng ha -M ba ér é 33 ,1 11 ,2 -1 ,5 30 6 53 ,4 27 ,7 -2 ,1 30 5 8, 2 1, 3 2, 3 -0 ,4 30 6 O uh am P en de 19 ,8 6, 6 -0 ,9 13 01 42 ,6 20 ,7 -1 ,5 12 99 5, 6 0, 8 2, 9 0 13 05 O uh am 23 ,1 9, 5 -1 ,2 87 8 38 ,3 17 ,8 -1 ,5 87 2 9, 8 1, 7 0, 8 -0 ,4 88 2 Ké m o 27 ,8 7, 6 -1 ,3 37 0 43 ,5 20 ,6 -1 ,7 36 9 6 1, 5 1, 5 -0 ,4 37 2 N an a- G ré bi zi 16 ,8 6, 5 -1 24 1 34 14 ,1 -1 ,4 24 0 6, 8 2, 7 2, 9 -0 ,3 24 4 O ua ka 19 ,2 5 -1 ,2 56 4 38 ,7 13 ,6 -1 ,6 56 4 5, 3 0, 9 0, 3 -0 ,4 56 6 H au te -K ot to 13 ,3 3, 4 -0 ,8 20 5 26 ,3 8, 8 -1 20 4 3, 3 0, 4 1, 6 -0 ,2 20 6 B am in gu i- B an go ra n 15 ,6 5, 1 -0 ,8 49 26 ,4 11 ,9 -1 ,2 49 7, 3 0, 7 3, 5 -0 ,2 50 B as se K ot to 18 ,1 4, 3 -1 ,1 73 1 39 ,4 14 ,3 -1 ,6 72 9 3, 7 1 1, 8 -0 ,2 73 8 M bo m ou 16 ,7 4, 4 -1 37 9 35 11 ,1 -1 ,5 37 6 3, 5 0, 6 1, 3 -0 ,2 38 3 H au t M bo m ou 13 ,5 1, 7 -0 ,7 95 21 5 -1 96 3, 2 0, 2 1, 4 -0 ,2 99 B an gu i 21 ,5 8, 4 -1 ,1 15 90 30 ,4 10 ,4 -1 ,3 15 90 11 3, 2 1, 4 -0 ,6 15 85 Âg e 0- 5 m oi s 11 ,6 4, 7 -0 ,6 11 80 17 ,2 5, 8 -0 ,7 11 74 6, 3 1, 3 5 0 11 79 6- 11 m oi s 18 ,1 6 -1 11 44 20 ,8 6, 4 -0 ,9 11 44 11 ,9 3 1, 6 -0 ,6 11 43 12 -2 3 m oi s 26 ,5 9, 8 -1 ,3 20 69 38 ,3 14 ,5 -1 ,5 20 61 13 ,3 3, 2 0, 8 -0 ,7 20 72 24 -3 5 m oi s 25 ,9 8, 7 -1 ,3 21 26 49 ,4 23 ,3 -1 ,9 21 14 6, 3 1, 8 1, 3 -0 ,3 21 26 M I C S | N U T R I T I O N 7170 M I C S | N U T R I T I O N Ta b le au N U .1 : É ta t n u tr it io n n el d es e n fa n ts (s u it e) C ar ac té ris tiq ue s Po id s- p ou r- âg e: Ta ill e- po ur -â ge : Po id s- po ur -t ai lle : po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 2 SD [1 ] po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 3 SD [2 ] M oy en ne Sc or e Z- (S D ) N om br e d’ en fa nt s < 5 an s po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 2 SD [3 ] po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 3 SD [4 ] M oy en ne Sc or e Z- (S D ) N om br e d’ en fa nt s < 5 an s po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 2 SD [5 ] po ur ce nt ag e in fé rie ur à - 3 SD [6 ] po ur ce nt ag e su pé rie ur à + 2 SD -O bé si té M oy en ne Sc or e Z- (S D ) N om br e d’ en fa nt s < 5 an s Âg e 36 -4 7 m oi s 25 ,7 8 -1 ,3 20 37 53 ,3 27 ,3 -2 ,1 20 30 3, 1 0, 6 2 -0 ,1 20 53 48 _5 9 m oi s 25 ,9 8, 2 -1 ,4 16 76 47 ,8 22 ,6 -1 ,9 16 71 4, 4 1, 4 1, 5 -0 ,3 16 83 In st ru ct io n de la m èr e Au cu ne 25 ,3 9, 2 -1 ,3 42 73 44 ,1 21 ,1 -1 ,7 42 55 7, 4 1, 6 1, 9 -0 ,3 42 96 Pr im ai re 23 ,5 7, 7 -1 ,2 43 82 41 ,2 17 ,9 -1 ,7 43 63 7, 4 2, 1 1, 6 -0 ,3 43 86 Se co nd ai re + 18 ,3 5, 4 -1 15 78 30 ,4 11 ,5 -1 ,3 15 76 7, 2 1, 8 2, 1 -0 ,3 15 73 T ot al 23 ,5 7, 9 -1 ,2 10 23 2 40 ,7 18 ,3 -1 ,6 10 19 4 7, 4 1, 9 1, 8 -0 ,3 10 25 5 Q ui nt ile d u bi en -ê tr e éc on om iq ue Le p lu s pa uv re 26 ,2 9, 4 -1 ,3 21 76 45 ,3 20 ,8 -1 ,8 21 66 7, 7 2, 1 1, 6 -0 ,4 21 87 Se co nd 25 7, 7 -1 ,2 22 46 44 ,7 21 ,1 -1 ,7 22 42 7, 1 1, 1 2, 2 -0 ,3 22 49 M oy en 21 ,8 7, 5 -1 ,2 21 66 41 ,4 18 ,8 -1 ,7 21 51 5, 8 1, 6 1, 3 -0 ,2 21 78 Q ua tr iè m e 24 ,4 8, 9 -1 ,2 19 63 39 ,4 17 ,9 -1 ,6 19 55 7, 9 2, 5 1, 9 -0 ,4 19 65 Le p lu s ric he 18 ,7 5, 8 -1 16 82 30 ,3 11 ,1 -1 ,3 16 80 8, 7 2, 2 2, 2 -0 ,4 16 77 Et hn ie d u ch ef d e m én ag e H ao us sa 23 ,4 6, 8 -1 ,2 46 8 36 ,5 13 ,9 -1 ,5 46 4 7, 2 0 0, 8 -0 ,4 47 3 Sa ra 20 ,8 5, 9 -1 69 9 39 ,5 17 ,6 -1 ,5 69 7 8, 5 1, 3 2, 4 -0 ,2 70 2 M bo um 29 ,4 12 ,1 -1 ,3 65 3 53 27 ,3 -2 65 0 7, 7 1, 5 2 -0 ,2 65 7 G ba ya 25 ,2 9, 2 -1 ,3 29 85 44 ,3 21 ,5 -1 ,7 29 73 7, 9 2, 1 1, 7 -0 ,3 29 81 M an dj a 23 ,7 8, 5 -1 ,2 84 8 39 ,8 18 ,3 -1 ,6 84 5 8 2, 8 1, 4 -0 ,4 84 9 B an da 21 ,2 5, 5 -1 ,1 21 47 37 15 ,3 -1 ,5 21 42 5, 8 1, 5 1, 8 -0 ,3 21 63 N gb ak a- B an to u 28 ,8 10 ,5 -1 ,4 86 4 44 ,9 21 ,6 -1 ,8 85 9 9, 5 3, 6 3, 1 -0 ,4 86 3 Ya ko m a- Sa ng o 15 4, 3 -0 ,9 60 7 31 ,2 9, 1 -1 ,3 60 5 5, 3 0, 6 1 -0 ,2 61 0 Za nd é/ N za ka ra 17 ,5 4, 2 -0 ,9 25 2 29 ,5 8, 7 -1 ,2 25 2 3, 3 0, 1 0, 7 -0 ,2 25 1 Au tr es e th ni es lo ca le s 21 ,8 8, 5 -1 ,2 36 8 41 18 ,3 -1 ,6 36 8 6, 6 2, 3 2, 9 -0 ,3 36 8 Et hn ie s no n ce nt ra fr ic ai ne s 22 ,3 10 ,8 -1 ,2 27 9 33 11 ,2 -1 ,3 27 9 11 ,9 2, 2 1, 5 -0 ,7 27 8 M an qu an t 26 ,5 11 -1 ,2 60 41 22 ,6 -1 ,5 59 7, 5 6, 1 0, 5 -0 ,4 59 T ot al 23 ,5 7, 9 -1 ,2 10 23 2 40 ,7 18 ,3 -1 ,6 10 19 4 7, 4 1, 9 1, 8 -0 ,3 10 25 5 [1 ] I n di ca te ur M IC S 2. 1a e t I n di ca te ur O M D 1 .8 ; [2 ] I n di ca te ur M IC S 2. 1b ; [3 ] I n di ca te ur M IC S 2. 2a , [ 4] In di ca te ur M IC S 2. 2b ; [5 ] I n di ca te ur M IC S 2. 3a , [ 6] In di ca te ur M IC S 2. 3b Le tableau NU.1 montre également que la malnutrition est endémique sur tout le territoire et sévit avec une prévalence très élevée dans toutes les préfectures du pays. On remarque que les enfants vivant dans les préfectures du sud-ouest du pays et celles du nord-ouest semblent être plus exposés à la malnutrition sous toutes ses formes avec des taux au-dessus de la moyenne nationale. Ainsi, les préfectures les plus affectées sont: la Sangha-Mbaéré, la Nana-Mambéré, la Mambéré-Kadéï, la Lobaye, la Kémo, l’Ouham et l’Ouham- Péndé. La malnutrition à Bangui est caractérisée par un taux d’insuffisance pondérale sévère de 8% et une malnutrition globale aigüe la plus élevée du pays (11% des enfants souffrent de la forme modérée et 3% de la forme sévère). Graphique NU.1: Carte préfectorale des taux d’insuffisance pondérale, RCA 2010 La distribution par tranche d’âges révèle que la tranche d’âges de moins d’un an est moins affectée par les trois types de malnutrition que les autres tranches d’âge (12% pour l’insuffisance pondérale modérée; 17% pour la malnutrition chronique modérée et 6% pour l’émaciation modérée). Ce modèle prévisible correspond à la période où le plus grand nombre d’enfants est allaité au sein et bénéficie de la qualité de ce mode d’alimentation en termes de protection contre les maladies infectieuses et diarrhéiques et de sa richesse en nutriments essentiels. Les deux graphiques NU.1A et NU.1B montrent que la courbe de la prévalence de la malnutrition augmente avec l’âge, atteint son pic entre 24-35 mois puis commence à s’infléchir à partir du 36ème mois pour la sous-nutrition globale modérée (insuffisance pondérale) et la malnutrition aigüe (émaciation) ; par contre, la malnutrition chronique croit progressivement avec l’âge affectant 50% des enfants pour la forme modérée et 27% pour la forme sévère à partir du 36ème mois. D’une manière générale, le taux de la malnutrition décroit avec l’augmentation du niveau d’instruction démontrant le rôle important que joue l’éducation dans la prévention de la malnutrition. Ainsi, les enfants dont les mères ont une instruction secondaire ou supérieure sont les moins susceptibles de présenter les trois formes de malnutrition modérée ou sévère par rapport aux enfants de mères sans instruction. M I C S | N U T R I T I O N 7372 M I C S | N U T R I T I O N Graphique NU.1A: Distribution de la malnutrition sévère par âge, RCA 2010 Graphique NU.1B: Distribution de la malnutrition modérée par âge, RCA 2010 Le tableau NU.1 montre un profil parfois inconsistant de la malnutrition par rapport aux quintiles du bien-être économique. En effet, on constate que l’insuffisance pondérale traduisant une malnutrition globale et le retard de croissance traduisant une malnutrition chronique répondent bien au schéma classique, où les enfants issus des ménages les plus pauvres sont plus exposés que ceux des ménages les plus riches. Par contre, on constate que, quel que soit le niveau économique du ménage, la malnutrition aigüe frappe les enfants avec la même intensité. Le taux de malnutrition varie également en fonction du groupe ethnique du chef de ménage. Ce résultat indique que certaines pratiques culturelles alimentaires sont préjudiciables aux enfants. L’analyse de l’indice poids pour taille indique qu’environ 2% des enfants, soit 1 sur 50, souffrent de surcharge pondérale. 5 .2 ALLAITEMENT ET ALIMENTATION DU NOURRISSON ET DU JEUNE ENFANT L’allaitement maternel pendant les premières années de la vie protège les enfants contre les infections, fournit une source idéale d’éléments nutritifs. Il est économique et sûr. Cependant, de nombreuses mères cessent d’allaiter trop tôt et subissent des pressions incitant à passer aux préparations pour nourrissons, qui peuvent contribuer au retard de croissance et à la carence en micronutriments et être dangereuses si l’eau potable n’est pas facilement disponible. L’OMS et l’UNICEF ont fait des recommandations d’alimentation suivantes: • l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois ; • la poursuite de l’allaitement pendant deux ans ou plus ; • des aliments complémentaires sûrs, appropriés et adéquats à partir de 6 mois ; • la fréquence de l’alimentation complémentaire: 2 fois par jour pour les nourrissons âgés de 6-8 mois; 3 fois par jour pour les nourrissons âgés de 9-11 mois. Il est également recommandé que l’allaitement commence dans l’heure suivant la naissance. Les indicateurs liés aux pratiques recommandées en matière d’alimentation de l’enfant sont les suivantes: • le début précoce de l’allaitement (dans l’heure suivant la naissance) ; • le taux d’allaitement maternel exclusif (<6 mois) ; • l’allaitement maternel prédominant (<6 mois) ; • le taux de poursuite de l’allaitement (à 1 an et 2 ans) ; • la durée de l’allaitement maternel ; • l’allaitement adapté à l’âge (0-23 mois) ; • l’introduction des aliments solides, semi-solides et mous (6-8 mois) ; • la fréquence minimum de repas (6-23 mois) ; • la fréquence d’alimentation lactée pour les enfants non-allaités au sein (6-23 mois) ; • l’utilisation de biberon (0-23 mois). 5 .2 .1 Fréquence de l’allaitement maternel Le tableau NU.2 fournit la proportion d’enfants nés au cours des deux dernières années qui ont été allaités, ceux qui ont d’abord été nourris au sein dans l’heure et le jour de naissance et ceux qui ont reçu une alimentation pré-lactée. Le tableau NU.2 montre que l’allaitement maternel reste un mode d’alimentation universel en RCA avec un taux de 95% au niveau national. Il y a d’ailleurs très peu de différence entre le milieu rural (96%) et le milieu urbain (94%). La pratique de l’allaitement est peu influencée par la région de résidence des parents, à l’exception de Bangui et du Mbomou où l’on observe des taux plus faibles (respectivement de 92% et 87%). Les autres caractéristiques, telles que l’ethnie des parents, le niveau d’instruction de la mère, le niveau économique du ménage, le lieu d’accouchement et la qualification de la personne qui a assisté l’accouchement, ont aussi peu d’influence sur le fait de donner le lait maternel à l’enfant. 5 .2 .2 Initiation de l’allaitement: allaitement précoce Bien que l’allaitement au sein soit universel en RCA et qu’il est une étape très importante dans la gestion de la lactation et l’établissement d’une relation physique et affective entre le bébé et la mère, le tableau NU.2 montre que seulement 44% des bébés sont nourris au sein de façon précoce, c’est-à-dire immédiatement dans l’heure suivant la naissance. Au total 77% des nouveau-nés en RCA commencent l’allaitement dans la journée de naissance et 14% reçoivent une alimentation pré lactée. Le respect de la pratique de l’allaitement maternel précoce est plus répandu dans les préfectures de: la Mambéré-Kadéï (55%), la Nana Grébizi (53%), la Kémo (52%) et la Haute Kotto, (52%). Par contre, l’allaitement précoce est nettement moins observé pour les enfants des préfectures de la Nana Mambéré (32%), la Ouaka (39%), le Haut Mbomou (29%) et Bangui (37%). Les enfants du milieu rural (45%) présentent un léger avantage par rapport à ceux du milieu urbain (40%). Il apparait clairement que la pratique de l’allaitement maternel précoce baisse avec l’augmentation du niveau d’instruction de la mère. Il y a peu de différence dans la proportion des enfants nés avec l’assistance d’un personnel qualifié allaités au sein dans l’heure qui suit la naissance (43%) que ceux ayant bénéficié de l’assistance des matrones traditionnelles à la naissance (45%). En revanche, on constate que le pourcentage d’enfants qui naissent dans les structures sanitaires privées et mis au sein dans l’heure ayant suivi la naissance est plus bas. L’analyse du démarrage précoce de l’allaitement selon le groupe ethnique du chef de ménage met en lumière l’influence négative des coutumes et habitudes traditionnelles séculières sur la pratique d’alimentation de l’enfant en RCA notamment chez les Sara (35%) et les Zandé-Nzakara (35%) qui ont un taux de pratique d’allaitement précoce plus faible. M I C S | N U T R I T I O N 7574 M I C S | N U T R I T I O N Tableau NU .2: Allaitement au sein initial Pourcentage des derniers-nés au cours des 2 dernières années et ayant été allaités au sein, pourcentage ayant été allaités dans heure et dans la journée qui a suivi la naissance, et pourcentage de ceux ayant reçu une nourriture prélactée, RCA 2010 Caractéristiques Pourcentage de ceux ayant déjà été allaités au sein [1] Pourcentage de ceux ayant d’abord été allaités au sein: Dans l’heure qui a suivi la naissance [2] Pourcentage de ceux ayant d’abord été allaités au sein: Dans la journée qui a suivi la naissance Pourcentage de ceux ayant reçu une nourriture prélactée Nombre d’enfants derniers-nés au cours des deux années précédant l’enquête Préfecture Ombella Mpoko 97,7 49,3 86,5 7,0 449 Lobaye 94,3 45,0 79,9 10,2 356 Mambéré-Kadéï 95,7 54,7 79,1 5,7 403 Nana Mambéré 96,3 32,3 74,0 15,7 227 Sangha-Mbaéré 95,4 47,8 75,5 6,6 115 Ouham Pende 97,3 41,2 69,3 32,2 527 Ouham 94,8 40,6 73,8 21,4 370 Kémo 96,2 51,7 78,6 9,5 153 Nana-Grébizi 94,1 53,1 79,2 6,5 106 Ouaka 93,0 39,2 83,4 8,3 242 Haute-Kotto 96,4 52,4 83,4 12,3 91 Bamingui-Bangoran 95,5 43,9 77,4 20,4 22 Basse Kotto 94,6 42,5 80,0 10,1 365 Mbomou 87,2 41,1 70,8 6,1 168 Haut Mbomou 93,3 29,0 61,5 15,0 50 Bangui 92,4 37,4 76,4 18,4 699 Milieu de résidence Urbain 93,5 39,8 77,9 13,6 1527 Rural 95,5 45,5 77,1 14,7 2835 Mois depuis la naissance 0-11 mois 94,6 43,3 77,0 14,2 2352 12-23 mois 95,2 44,1 78,3 14,1 1936 Assistance à l’accouchement Agent qualifié 95,5 42,7 79,8 13,4 2348 Accoucheuse traditionnelle 96,2 44,5 75,9 15,4 1823 Manquant 72,9 44,6 62,8 14,5 192 Lieu d’accouchement Structure san. du secteur public 95,3 44,3 79,7 12,6 2024 Structure san. du secteur privé 96,2 38,8 81,2 15,5 268 A domicile 96,5 44,6 76,3 16,3 1964 Manquant 48,9 21,1 42,7 6,8 106 Tableau NU .2: Allaitement au sein initial (suite) Caractéristiques Pourcentage de ceux ayant déjà été allaités au sein [1] Pourcentage de ceux ayant d’abord été allaités au sein: Dans l’heure qui a suivi la naissance [2] Pourcentage de ceux ayant d’abord été allaités au sein: Dans la journée qui a suivi la naissance Pourcentage de ceux ayant reçu une nourriture prélactée Nombre d’enfants derniers-nés au cours des deux années précédant l’enquête Instruction de la mère Aucune 94,4 45,8 75,1 15,1 1788 Primaire 95,6 42,0 78,8 12,3 1917 Secondaire et plus 93,4 41,8 79,4 18,0 657 Quintile du bien-être éco Le plus pauvre 95,4 42,4 75,7 17,5 965 Second 95,2 45,1 76,2 12,1 937 Moyen 95,7 46,6 78,1 13,1 917 Quatrième 94,2 42,7 79,5 12,7 826 Le plus riche 93,0 39,8 77,9 16,3 716 Ethnie du chef de ménage Haoussa 96,9 46,2 78,7 18,6 209 Sara 96,0 34,8 61,4 37,0 290 Mboum 96,7 37,1 69,4 27,1 253 Gbaya 95,9 46,9 78,9 14,6 1245 Mandja 93,6 43,3 79,6 4,2 338 Banda 93,8 44,7 80,0 9,5 966 Ngbaka-Bantou 94,5 42,1 82,3 10,3 359 Yakoma-Sango 91,7 40,3 75,2 9,5 260 Zandé/Nzakara 94,9 35,0 75,3 16,1 118 Autres ethnies locales 95,1 41,3 79,1 10,9 175 Ethnies non centrafricaines 90,0 49,2 76,6 14,0 122 Manquant 100 54,2 77,4 20,8 26 Total 94,8 43,5 77,4 14,3 4362 [1] Indicateur MICS 2.4 ; [2] Indicateur MICS 2.5 5 .2 .3 Modes d’allaitement au sein: allaitement maternel exclusif et prolongé jusqu’à 2 ans Au tableau NU.3, le statut de l’allaitement maternel est basé sur les rapports des mères ou des gardiennes relatifs à la consommation par les enfants de nourriture et de fluides dans les 24 heures précédant l’interview. Allaités exclusivement au sein se réfère à des nourrissons ayant reçu uniquement du lait maternel (et des vitamines, suppléments minéraux ou médicaments). Le tableau montre le statut de l’allaitement maternel exclusif des nourrissons pendant les six premiers mois de la vie, ainsi que la poursuite de l’allaitement des enfants âgés de 12-15 mois et 20-23 mois. L’analyse du tableau NU.3 montre qu’environ 34% des enfants âgés de moins de six mois sont allaités exclusivement au sein, un niveau considérablement inférieur au résultat escompté (> 80%). Toutefois, 57% d’entre eux restent principalement allaités au sein. Le taux d’allaitement maternel exclusif est peu variable en fonction du sexe de l’enfant. Les enfants du milieu rural semblent avoir plus de chance d’être allaités exclusivement au sein pendant les six premiers mois de vie (37%) que leurs pairs du milieu urbain (32%). M I C S | N U T R I T I O N 7776 M I C S | N U T R I T I O N Au niveau des préfectures, on observe des différences remarquables: dans huit préfectures, le taux d’allaitement maternel exclusif est au-dessus de la moyenne nationale (34%). Il s’agit de: Ouaka (51%), Kémo (49%), Nana Grébizi (43%), Haute Kotto (42%), Ombella M’Mpoko (40%), Mambéré-Kadéï (40%) et Lobaye (37%). Les préfectures qui enregistrent les taux d’allaitement maternel exclusif les plus faibles sont: Nana Mambéré (23%), Ouham-Péndé Mbomou (27%), Sangha-Mbaéré (29%), Ouham (30%), Bamingui-Bangoran (30%) et dans la capitale Bangui (28%). Le taux d’allaitement maternel exclusif augmente légèrement avec le niveau d’instruction de la mère. En effet, 32% des mères sans instruction ont allaité exclusivement leurs bébés au sein contre 35% de mères de niveau primaire et 36% de celles ayant le niveau secondaire ou supérieur (tableau NU.3). On note aussi que le taux d’allaitement maternel exclusif entre 0-6 mois augmente avec le niveau du bien-être économique des ménages, du plus pauvre quintile au quatrième, pour décroitre dans les ménages les plus riches (graphique NU.2). Graphique NU.2: Taux d’allaitement maternel exclusif avant 6 mois selon le niveau d’instruction et de bien-être économique, RCA 2010 Tableau NU .3: Allaitement au sein Pourcentage des enfants vivants selon l’état d’allaitement selon certains groupes d’âges, RCA 2010 Caractéristiques Enfants âgé de 0-5 mois Enfants âgés de 12-15 mois Enfants âgés de 20-23 mois Pourcentage exclusivement allaités au sein [1] Pourcentage principalement allaités au sein [2] Nombre d’enfants Pourcentage allaités au sein (Poursuite allaitement au sein à 1 an) [3] Nombre d’enfants Pourcentage allaités au sein (Poursuite allaitement au sein à 2 ans) [4] Nombre d’enfants Sexe Masculin 35,3 58,2 635 87,0 412 32,3 291 Féminin 33,2 56,0 580 92,1 390 31,9 299 Préfectures Ombella Mpoko 39,8 54,5 125 87,2 77 (24,4) 57 Lobaye 37,3 65,5 90 91,6 65 46,8 53 Mambéré-Kadéï 39,8 65,4 114 (92,3) 59 (35,0) 42 Nana Mambéré 23,0 48,1 74 (100) 43 (41,2) 25 Sangha-Mbaéré 28,7 57,7 34 90,2 25 (36,6) 18 Ouham Pende 24,0 73,5 156 91,6 117 (51,9) 54 Kémo 48,7 52,8 50 88,1 24 33,6 23 Kémo 48,7 52,8 50 88,1 24 33,6 23 Nana-Grébizi 42,2 54,3 30 96,7 20 (28,8) 15 Tableau NU .3: Allaitement au sein (suite) Caractéristiques Enfants âgé de 0-5 mois Enfants âgés de 12-15 mois Enfants âgés de 20-23 mois Pourcentage exclusivement allaités au sein [1] Pourcentage principalement allaités au sein [2] Nombre d’enfants Pourcentage allaités au sein (Poursuite allaitement au sein à 1 an) [3] Nombre d’enfants Pourcentage allaités au sein (Poursuite allaitement au sein à 2 ans) [4] Nombre d’enfants Ouaka 50,8 61,5 75 (82,8) 54 (8,8) 38 Haute-Kotto 41,9 54,8 34 (74,4) 12 (13,3) 14 Bamingui- Bangoran 30,2 79,6 9 * 2 * 3 Basse Kotto 35,0 50,7 99 93,9 62 (25,5) 45 Mbomou 27,1 59,3 36 81,5 31 (19,0) 25 Haut Mbomou 34,7 47,9 15 69,9 8 (23,2) 8 Bangui 28,2 41,0 164 89,7 127 (16,5) 114 Milieu de résidence Urbain 38,6 51,7 426 89,7 263 19,9 228 Rural 31,9 60,1 789 89,4 538 39,8 362 Instruction de la mère Aucune 32,4 60,2 509 89,4 364 42,9 233 Primaire 35,4 57,8 543 89,2 324 25,1 260 Secondaire et plus 36,4 45,6 164 90,6 113 24,7 96 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 28,3 61,8 263 90,7 208 41,7 123 Second 35,6 59,5 269 85,0 170 45,4 147 Moyen 36,8 56,5 265 91,2 160 29,7 106 Quatrième 41,4 57,2 218 92,0 147 15,0 107 Le plus riche 29,3 48,7 200 88,6 116 22,3 107 Ethnie du chef de ménage Haoussa 48,0 88,9 52 (95,5) 34 (28,0) 23 Sara 14,8 76,5 88 (99,1) 49 (35,5) 30 Mboum (28,8) (66,5) 75 (91,3) 68 * 32 Gbaya 29,5 49,7 355 87,2 217 39,2 173 Mandja 47,2 61,8 100 90,5 71 37,2 48 Banda 36,8 49,1 285 85,7 161 17,5 134 Ngbaka-Bantou 41,3 58,7 98 94,3 64 42,3 54 Yakoma-Sango 40,3 63,2 58 (91,5) 50 (20,2) 38 Zandé/Nzakara 26,7 40,0 29 (73,4) 25 (13,4) 20 Autres ethnies locales 36,3 56,2 41 (98,0) 32 * 16 Ethnies non centrafricaines (37,0) (70,6) 28 * 23 * 19 Manquant * * 6 * 7 * 3 Total 34,3 57,1 1215 89,5 801 32,1 590 [1] Indicateur MICS 2.6 ; [2] Indicateur MICS 2.9 ; [3] Indicateur MICS 2.7 ; [4] Indicateur MICS 2.8 *: Basé sur moins de 25 cas non pondérés; ( ): Basé sur 25 à 49 cas non pondérés M I C S | N U T R I T I O N 7978 M I C S | N U T R I T I O N Si la grande majorité des enfants sont encore allaités à un an (90%), moins d’un tiers des enfants le sont encore à 24 mois. L’analyse du tableau NU.3 montre que la poursuite de l’allaitement chez les enfants de 20-23 mois est moins répandue en milieu urbain (20% seulement des enfants ont poursuivi l’allaitement jusqu’à 20-23 mois) qu’en milieu rural (40%), chez les plus riches (22%) que les plus pauvres (42%), chez les mères de niveau d’instruction secondaire et plus (25%) que chez celles sans instruction (43%). Les taux les plus faibles d’enfants allaités jusqu’à 20-23 mois sont observés dans les préfectures de Ouaka (9%), Haute Kotto (13%), Bamingui-Bangoran (19%) et Bangui (17%). 5 .2 .4 Durée de l’allaitement au sein Le tableau NU.4 montre la durée médiane en mois de l’allaitement maternel selon les caractéristiques de base sélectionnées. Parmi les enfants de moins de 3 ans, la durée médiane est de 19,6 mois pour tout l’allaitement maternel, de 1,6 mois pour l’allaitement maternel exclusif et de 3 mois pour l’allaitement maternel prédominant. La durée moyenne quant à elle est de 19,7 mois pour tout l’allaitement maternel, de 2,1 mois pour l’allaitement maternel exclusif, et de 4,8 mois pour l’allaitement maternel prédominant. La durée moyenne de l’allaitement ne varie pas en fonction du sexe de l’enfant. Elle est un peu plus longue en milieu rural qu’en milieu urbain pour l’allaitement maternel (20,6 mois contre 18,1 mois), l’allaitement prédominant (3,3 mois contre 2,6 mois) et légèrement plus longue en milieu urbain que rural pour l’allaitement exclusif. Elle est inversement proportionnelle au niveau d’instruction et au niveau du bien-être économique (plus le niveau s’élève, plus la durée est courte). Par rapport à la préfecture de résidence, les durées moyennes les plus faibles (en dessous de la moyenne nationale) s’observent dans : • Haut Mbomou (15,8 mois), Mbomou (17,8 mois) et Bangui (17,4 mois) pour l’allaitement maternel global ; • Nana Mambéré (0,6 mois) et Bamingui-Bangoran (0,6 mois), Sangha Mbaéré et Ouham-Péndé (0,8 mois), et Bangui (1,5 mois) pour l’allaitement maternel exclusif ; • Haut Mbomou (2,4 mois), Nana Mambéré (2,4 mois), Basse Kotto (2,6 mois), Kémo (2,7 mois), Ouham, (2,9 mois), Haute Kotto (2,9 mois) et Bangui (2 mois) pour l’allaitement prédominant. En fonction de l’ethnie du chef de ménage, les durées moyennes les plus faibles sont observées parmi les : • Zandé/Nzakara (17,3 mois), ethnies non centrafricaines (18,6 mois), Yakoma-Sango et Banda (18,7 mois) pour l’allaitement maternel global ; • Sara (0,5 mois), Mboum (0,6 mois), Gbaya (1,2 mois), Zandé/Nzakara (1,6 mois) et autres ethnies locales (1,7 mois) pour l’allaitement maternel exclusif ; • Zandé/Nzakara (2,2 mois), Gbaya et Banda (2,5 mois) pour l’allaitement prédominant. Tableau NU .4: Durée de l’allaitement au sein Durée médiane de l’allaitement au sein, exclusif et principal chez les enfants âgés de 0-35 mois, RCA 2010 Caractéristiques Durée moyenne (en mois) de Nombre d’enfants âgés de 0-35 moisAllaitement [1] Allaitement exclusif Allaitement principal Sexe Masculin 19,7 1,7 3,1 3368 Féminin 19,6 1,4 3 3285 Préfecture Ombella Mpoko 19,9 2 2,8 736 Lobaye 21 1,7 3,7 541 Mambéré-Kadéï 20,3 2 3,5 605 Nana Mambéré 20,4 0,6 2,4 325 Sangha-Mbaéré 20,7 0,8 3,5 192 Ouham Pende 21,8 0,6 4,1 787 Ouham 23,5 0,8 2,9 592 Kémo 19,7 2,4 2,7 246 Nana-Grébizi 19,8 2 2,8 166 Ouaka 18,7 2,5 3,2 389 Haute-Kotto 18,4 2 2,9 140 Bamingui-Bangoran 18,8 0,6 4,4 33 Basse Kotto 19,6 1,9 2,6 502 Mbomou 17,8 1,6 3,8 253 Haut Mbomou 15,8 1,8 2,4 72 Bangui 17,4 1,5 2 1041 Milieu de résidence Urbain 18,1 1,9 2,6 2315 Rural 20,6 1,4 3,3 4338 Instruction de la mère Aucune 20,7 1,4 3,3 2742 Primaire 19,5 1,7 3,1 2902 Supérieure+ 17,9 1,9 2,3 1009 Quintile du bien-être économique Le plus pauvre 21 0,7 3,4 1467 Second 20,7 1,7 3,2 1464 Moyen 19,7 1,7 3 1383 Quatrième 18,4 2,1 3 1251 Le plus riche 18,2 1,3 2,4 1089 M I C S | N U T R I T I O N 8180 M I C S | N U T R I T I O N Tableau NU .4: Durée de l’allaitement au sein (suite) Caractéristiques Durée moyenne (en mois) de Nombre d’enfants âgés de 0-35 moisAllaitement [1] Allaitement exclusif Allaitement principal Ethnie du chef de ménage Haoussa 20,2 2,1 5 293 Sara 20,8 0,5 4,6 435 Mboum 22,1 0,6 3,4 410 Gbaya 20,5 1,2 2,5 1924 Mandja 19,8 2,3 3,2 555 Banda 18,7 2 2,5 1465 Ngbaka-Bantou 20,6 2,1 3,2 540 Yakoma-Sango 18,7 2,1 3,6 411 Zandé/Nzakara 17,3 1,6 2,2 163 Autres ethnies locales 19,2 1,7 2,9 240 Ethnies non centrafricaines 18,6 1,9 3,5 181 Médiane 19,6 1,6 3 6653 Moyenne pour tous les enfants (0-35 mois) 19,7 2,1 4,8 6653 [1] Indicateur MICS 2.10 5 .2 .5 Adéquation de l’allaitement du nourrisson En fonction de ces modes d’allaitement et des autres aliments reçus, on constate au tableau NU.5 que seulement un enfant de 0-23 mois sur 2 a été adéquatement allaité (51%) et 57% des enfants âgés de 6-23 mois sont allaités de manière adéqua

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